dc.contributor.author |
BELOUADAH Fatiha, KOUZOU Maria |
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dc.date.accessioned |
2023-01-17T09:13:20Z |
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dc.date.available |
2023-01-17T09:13:20Z |
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dc.date.issued |
2021 |
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dc.identifier.uri |
http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/123456789/4771 |
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dc.description |
Au terme de cette recherche bibliographique, il semble intéressant de mettre en évidence l’importance de la notion primordiale de « concept » dans la définition de l’impact et des vertus d’une huile essentielle, et de préciser que la composition biochimique et aromatiques d'une plante varient en fonction de divers éléments tels que : l'origine géographique, l'altitude, type de sol, climat, ensoleillement, taux d'humidité, la saison etc. On constate que les huiles essentielles ne sont pas standardisées vus de leur complexité moléculaire, actuellement l’Organisation Internationale de Normalisation établit des normes pour chaque huile essentielle qui comprennent une gamme de concentrations acceptables pour ses principaux constituants chimiques.
La définition, elle-même d’une huile essentielle est bien définie et établie, elle est déjà réglementée. On ne peut parler d’une HE, si elle n’est pas obtenue par l’un des procédés d’extraction conventionnées. Aussi, il est à rappeler que les huiles essentielles sont des produits très concentrés et très riches en principes actifs dont le rendement d’extraction est très faible et par conséquent l’obtention d’un litre d’huile essentielle par exemple nécessite une quantité très importante (des tonnages) de la plante correspondante. Comme l’HE, d’autres extraits aromatiques sont obtenus par d’autres techniques extractives très variées, en jouant sur le solvant d’extraction entre autre et dont les usages diffèrent.
Le savoir-faire ancestral et les propriétés biologiques des huiles essentielles ont poussé les chercheurs à approfondir les études in vitro et in vivo et à évaluer l’efficacité antimicrobienne et le pouvoir antioxydant des huiles essentielles de même que le développement de résistance des bactéries aux huiles essentielles.
Grâce à la pratique de L’aromatogramme, la connaissance des molécules porteuses de l’activité antibactérienne est désormais assurée selon des critères rigoureux permettant d’exploiter au maximum les propriétés anti-infectieuses des huiles essentielles. De manière générale, Lorsque l’on parle d’activité antimicrobienne, on distingue deux sortes d’effets : une activité létale ou bactéricide et une inhibition de la croissance ou activité bactériostatique. Le plus souvent l’action des huiles essentielles est assimilée à un effet bactériostatique.
Cependant, certains de leurs constituants chimiques semblent avoir des propriétés bactéricides. L’activité biologique d’une huile essentielle est liée à sa composition chimique, aux groupes fonctionnels des composés majoritaires (alcools, phénols, composés terpéniques et cétoniques) et à leurs effets synergiques. Les molécules actives prises séparément créent des actions spécifiques que l’effet synergique dans l’huile essentielle potentialise et multiplie. C’est ce mélange si spécifique et inimitable qui donne aux huiles essentielles ces propriétés.
Pour ce qui est des méthodes d’étude de l’activité antimicrobienne, la bibliographie montre qu'il existe un certain nombre de méthodes différentes utilisées pour cette raison ; chaque méthode présente des avantages et des limites et toutes ont été largement citées dans la littérature. Cependant, il n'y a pas de méthode unique utilisée par tous les chercheurs et aucune étude approfondie pour déterminer quelle est la meilleure méthode pour les tests in vitro. Ainsi, la question de savoir laquelle est la meilleure à utiliser est essentiellement sans réponse, car les méthodes préférées dépendent de divers facteurs, notamment l'accès à des équipements et des installations spécialisées, le nombre d'échantillons à analyser et la nature de l'extrait de plante.
En ce qui concerne l’activité antioxydante, celle-ci est généralement due à la présence de composés comme les phénols qui peuvent ralentir ou arrêter l’oxydation de la matière organique. Même si des huiles essentielles sont exemptes de composés phénoliques, elles peuvent aussi exercer cette activité anti oxydante.
Les études sur les antioxydants naturels sont devenues aujourd'hui l'un des sujets les plus populaires dans le domaine de l'alimentation et de l'agriculture. En conséquence, de nombreux tests pour l'étude de l'activité antioxydante ont été développés et appliqués. Chacun présente des avantages et des inconvénients, ce qui a conduit que la majorité des études ont utilisé au moins deux types de tests différents voir une combinaison de tests, en fonction du potentiel antioxydant attendu et / ou de l'origine de la substance, pour éliminer les électrons ou les radicaux. Ainsi, il n'y a pas d'approche raccourcie pour déterminer l'activité antioxydante. Chaque évaluation doit être effectuée dans diverses conditions d'oxydation en utilisant plusieurs méthodes pour mesurer différents produits d'oxydation. Par conséquent, les tests antioxydants devraient être normalisés pour minimiser les écarts dans les méthodologies. Des méthodes spécifiques doivent être utilisées pour obtenir des informations chimiques pouvant être directement liées à la détérioration oxydative des systèmes alimentaires et biologiques |
en_EN |
dc.description.abstract |
L’huile essentielle est une substance concentrée en extraits aromatiques volatils d’une plante et pouvant être extraites sous forme de liquide. Bien qu’on les appelle huiles, ces substances ne contiennent aucun corps gras.
Le règne végétal compte plusieurs centaines de milliers d’espèces et 4 000 d’entre elles fabriquent des essences aromatiques; toutefois, seulement quelques centaines le font en quantité suffisante pour qu’on puisse les extraire.
L’extraction des huiles essentielles est coûteuse, surtout à cause de la très grande quantité de matière première requise. Il faut compter environ 35 kg de plantes, en moyenne, pour obtenir 1 litre d’huile essentielle, d’où le prix élevé des véritables huiles essentielles.
Les huiles essentielles possèdent des propriétés anti-infectieuses remarquables et s’avèrent efficaces autant dans la prévention que dans le traitement de plusieurs types d’infections, que celles-ci soient d’origine bactérienne, parasitaire, fongique ou virale. La science s’intéresse d’ailleurs depuis longtemps aux propriétés antimicrobiennes des molécules aromatiques, comme l’atteste l’abondance d’études scientifiques qui existent sur le sujet.
Autre intérêt nous explorons les données scientifiques (in vitro) sur l’activité anti oxydante des huiles essentielles. Vous verrez que les études mettent en oeuvre des méthodes différentes d’évaluation de cette activité, pas toujours homogènes. Cependant quelques huiles essentielles et/ou leurs composants majeurs se détachent et présentent un potentiel intéressant sur le plan thérapeutique et alimentaire.
Quoiqu’il en soit, L’utilisation des plantes est une ressource considérable qui est aujourd’hui en plein essor.
Cependant, trop négligée ou employée sans connaissances, cette ressource thérapeutique extraordinaire peut vite se transformer en arme toxique. En effet, les huiles essentielles sont délicates à utiliser, et ce pour plusieurs raisons…
Enfin, pour profiter pleinement de leur vertus, il est recommandé d’utiliser exclusivement des huiles essentielles chémotypées (CT), 100% pures et naturelles, botaniquement et biochimiquement définies (H.E.B.B.D.). |
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dc.language.iso |
fr |
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dc.publisher |
Université Ziane Achour/Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie |
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dc.subject |
Huile essentielle, composition chimique, extraction , activité antifongique et antibactérienne, , pouvoir anti-oxydant |
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dc.title |
Les Huiles Essentielles Extractions et Activités Biologiques |
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dc.title.alternative |
Agro-Alimentaire et Contrôle de Qualité |
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dc.type |
Thesis |
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