dc.contributor.author |
LAGREB Nour El houda, NADJOUI Asma |
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dc.date.accessioned |
2023-01-17T09:35:51Z |
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dc.date.available |
2023-01-17T09:35:51Z |
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dc.date.issued |
2021 |
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dc.identifier.uri |
http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/123456789/4774 |
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dc.description |
Blastocystis hominis est un parasite cosmopolite énigmatique qui fait l’objet de nombreux
travaux et controverses. A l’heure actuelle, sa classification, son cycle ainsi que son rôle
pathogène propre constituent des zones d’ombre mais il est désormais reconnu que B. hominis
est un parasite colique, témoin d’une alimentation souillée.
On le retrouve fréquemment au cours d’examens parasitologiques de selles, sans que l’on
sache bien interpréter sa présence. Est-t-il responsable des symptômes cliniques ou bien est-til
le reflet d’une infection secondaire à un élément pathogène non identifié qui modifie
l’écologie intestinale et lui permet de proliférer ? Alors dans ce présent mémoire nous ne
pouvons pas permettre de nous prononcer sur l’éventuel pouvoir pathogène de B.hominis mais
on propose une conduite pratique à tenir devant la découverte de ce parasite dans les selles.
Chez les sujets symptomatiques, on peut considérer B. hominis comme un élément
pathogène responsable de la symptomatologie clinique s’il est retrouvé en grand nombre et
qu’aucune autre étiologie connue de diarrhée et d’autres troubles digestifs (bactérie, parasite,
virus) n’a été décelée. Il convient d’instaurer un traitement : le métronidazole (Flagyl®) à raison
de 1,5 à 3g/j pendant 5 à 10 jours, associé à un traitement symptomatique des différents troubles
digestifs. Chez une population asymptomatique, il faudrait d’abord considérer B. hominis
comme un commensal du tube digestif et sa découverte, même en grand nombre, lors d’un
examen coproparasitologique chez un sujet n’ayant aucun signe clinique, n’implique aucun
traitement.
Le rôle du médecin traitant ou le pharmacien d’officine face à la découverte d’une
blastocystose chez un de ses patients consiste à le rassurer, lui rappeler les conseils hygiénodiététiques
basiques (lavage des mains et des aliments) puisqu’il s’agit d’une maladie manuportée,
témoin d’une alimentation souillée. |
en_EN |
dc.description.abstract |
Les parasites entériques sont les principaux contributeurs aux maladies diarrhéiques dans le
monde parmi ceux-ci, Blastocystis hominis qui est le parasite intestinal le plus courant chez
l'homme. Bien que ce soit le premier décrit il y a plus de 100 ans et n'a pas d'hôtes spécifiques.
L'infection à B.hominis peut se manifester par divers signes et symptômes gastro-intestinaux,
notamment diarrhée, douleurs abdominales, crampes et nausées. De plus, la réaction de l'hôte à
Blastocystis spp. La colonisation peut conduire à une entérite à éosinophiles. La prévalence de
ce parasite a été rapportée à plus de 60% dans les pays en développement et entre 5% et 20%
dans les pays développés. Blastocystis spp. se transmet par les voies orale et fécale, et son taux
augmente avec une mauvaise hygiène et un niveau élevé de contact avec les animaux. Selon
des études antérieures, ce parasite est plus fréquent chez les adultes alors qu'il devient plus
répandu à certaines saisons. Compte tenu de la forte prévalence de ce parasite dans les pays en
développement, une plus grande attention doit être accordée car il contamine l'eau et les
aliments. Certains symptômes d'infection par Blastocystis spp. comprennent les nausées,
l'anorexie, les ballonnements, la constipation, les maux d'estomac et la diarrhée aiguë ou
chronique. Jusqu'à présent, 31 sous-types ont été décrits, ST1 à ST9 et ST12 ont été trouvés
chez l'homme et les autres ont été trouvés chez différents animaux. Les sous-types identifiés
chez l'homme ont également été rapportés chez des animaux domestiques et sauvages. La
différenciation des espèces de Blastocystis est impossible avec des méthodes de routine telles
que la microscopie, la coloration et la culture, en raison de leur faible sensibilité. La
différenciation de ces sous-types est effectuée par des gènes d'ARN ribosomal de petite sousunité
(ADN SSUr), et des méthodes moléculaires sont nécessaires pour évaluer la diversité
génétique de ces organismes. Les études épidémiologiques moléculaires sont particulièrement
utiles pour détecter les modes de transmission. Le traitement doit être limité aux patients
présentant des symptômes persistants. Actuellement, de nombreux agents antimicrobiens sont
utilisés pour traiter l'infection par Blastocystis spp. Parmi eux, le métronidazole, le
nitazoxanide, le triméthoprime-sulfaméthoxazole (TMP-SMX), la paramomycine. |
en_EN |
dc.language.iso |
fr |
en_EN |
dc.publisher |
Université Ziane Achour/Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie |
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dc.subject |
Blastocystis spp., Parasite intestinal, Epidémiologie moléculaire, Pathogénicité, Sous-types, Transmission, zoonotique |
en_EN |
dc.title |
Etude bibliographique du parasite intestinal Blastocystis épidémiologie et impact clinique sur la santé publique |
en_EN |
dc.title.alternative |
Parasitologie |
en_EN |
dc.type |
Thesis |
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