Bio-ecology of raptors in Chettabah forest (Constantine) : particular case of booted eagle Hieraaetus pennatus (Gmelin, JF, 1788).

Bouchahdane, Issam

Bio-ecology of raptors in Chettabah forest (Constantine) : particular case of booted eagle Hieraaetus pennatus (Gmelin, JF, 1788).

Bouchahdane, Issam

URI: http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/123456789/4795

Date: 2021

Abstract:

L’objectif de la présente étude était d'une part; dénombrement les espèces des rapaces diurnes et nocturnes de la région de Constantine et d'autre part l'étude de la biologie de la reproduction de l’Aigle botté (Hieraaetus pennatus). Durant la période qui s’étale de 2013 à 2015, dix-sept (17) espèces de rapaces ont été inventoriés et suivis, 11 espèces sédentaires nicheuses et 6 espèces nicheuses migratrices. Les espèces observées sont réparties sur 4 familles et 2 ordres (Falconiformes et Strigiformes). L’ordre des falconiformes est représenté par 82 % de la richesse totale. La famille la mieux représentée de cet ordre est celle des Accipitridae avec 10 espèces, les Falconidae occupent la deuxième place avec 4 espèces. L’ordre des Strigidae quant à lui est représenté par trois espèces, reparties sur deux familles. Le statut et le succès de la reproduction d’Aigles bottés (Hieraaetus pennatus) en massif forestier de chettabah, et les facteurs affectant leur conservation en Algérie ont été étudiés durant la période 2013-2015. Dans ce travail nous avons effectué un suivit des colonies d’Aigles bottés dont on a pris les différents paramètres de la reproduction, la hauteur des nids, la densité et le type de végétation utilisé comme support, dimension de nids, mensurations des oeufs, succès de la reproduction et d'éclosion, croissance et survie des poussins. Au cours de cette étude, la période de ponte a été entre mi- avril jusqu’a le début du mois de mai, commençant ainsi une semaine plus tôt en 2013 par rapport à 2014. La grandeur de ponte varie entre 1 et 2 à 3 oeufs avec une grandeur de ponte modale a 2 oeufs (67,6%).1 oeuf (27%) et 3 oeufs (5,4%), la grandeur de ponte moyenne est de (2.66±0.48) oeufs (N = 37 nids), au total de 63 oeufs, 55 oeufs sont éclos dont la moyenne (54.22±2.36) en 2013 avec (90%) (54.11±2.88) en 2014 avec (76,19%) (51.77±2.04) en 2015 avec (84 %), le succès a l’éclos ne montre aucune différence significative en fonctions les trois années de suivies. Le taux de mortalité moyenne est de 13,75%, la principale cause de mortalité est la prédation par les carnivores et les hiboux , la présente étude vise (1) enquête, site de nidification de sélection, et prouve la première nidification réussie de l’Aigle botté et faire le suivie phénologique et sa biologie de reproduction dans une colonie d'Afrique du Nord (2) la comparaison en Europe méridionale et en Afrique du Nord.

Description:

La perturbation des milieux naturels par l'homme demeure une menace importante. Le paysage exploité et transformé pendant des milliers d'années a appauvri la nature. Les forêts sont de plus en plus réduites et fragmentées. L’expansion des champs cultivés, notamment des surfaces irriguées aux dépend de zones humides naturelles et bien fonctionnelles sont les principaux facteurs ayant entraîné non seulement les actuels changements climatiques, mais sont également à l’origine des changements constatés dans la composante biotique des écosystèmes, dont l’expansion des rapaces. Au terme de cette étude, nous pouvons dire que les résultats acquis ont permis d’une part de lever certaines ambiguïtés sur la population des rapaces nichant au Nord-est de l’Algérie. Ils ont permis d’autre part d’améliorer nos connaissances par de nouveaux enseignements sur la biologie et l’écologie de reproduction de ces espèces : densité des nids, chronologie de reproduction, succès de la reproduction, facteurs d’échecs et évolution des populations nicheuses. L’étude de l’avifaune de la région d’étude a permis de caractériser le peuplement avien, en ce qui concerne sa structure et sa composition. En effet, l’avifaune de notre région d’étude est composée de 17 espèces structurées en 4 familles, dominées par les Accipitridés, Falconidés, Tytyonidés et Strigidés. Du point de vue répartition, les espèces partagent les différents habitats échantillonnés dans la région d’étude selon leurs affinités écologiques. Cette avifaune montre un taux élevé de sédentarité et nous avons recensé 11 espèces sédentaires, qui représentent 64,70 % du peuplement. Ces dernières ont trouvé les facteurs optimaux pour coloniser la région. Notre région révèle une richesse biogéographique considérable. Les espèces recensées sont subdivisées en 13 types fauniques selon la nomenclature de VOOUS (1960). Les plus importantes sont les espèces du Paléarctique, qui représentent 28,9 % du total de l’avifaune recensée. Ils ont en outre confirmé l’importance que revêtent les ravins et les forêts pour la nidification des espèces à travers une analyse des paramètres de la structure du micro-habitat du nid dans la région d’étude. Cette étude a mis en avance le statut et quelques aspects de l’écologie des rapaces diurnes en Algérie. Dans un premier lieu, une étude sur Le dénombrement des rapaces diurnes, et l’écologie de la reproduction de l’Aigle botté au cours de trois saisons successives (2013-2014-2015) au niveau de massif forestier de Chettabah (Nord-est de l’Algérie). Les indices écologiques (richesse spécifique, indice de diversité de Shannon et indice d’équitabilité) sont élevés pendant la période estivale, montrant que le massif forestier du chettabah joue aussi un rôle important pour l’avifaune estivante dont la majorité est des nicheurs réguliers dans le forêt. Cependant, l’analyse multivariée (analyse factorielle des correspondances) réalisée sur ces mêmes données nous a renseigné que le massif forestier du chettabah est fréquenté d’une manière générale par deux peuplements des rapaces différents, rapaces sédentaires nicheurs et rapaces nicheurs migrateurs. Nous avons trouvé que l’Aigle botté pond généralement 2 oeufs ce qui est connu pour être la ponte modèle chez l’espèce et chez les Accipitridés d’une manière générale. Pour le succès d’éclosion et de l’envol de l’espèce, il était plus ou moins faible durant les deux premières années d’étude, avec la moitié des oeufs qui éclosent et le tiers des poussins qui s’envolent. En Algérie, l’Aigle botté reste une espèce à surveiller vu sa croissance alarmante. Des prospections et des suivis continus des sites de reproduction, comme il a été fait dans cette étude, comptent parmi les mesures les plus importantes. La distribution des colonies ne se fait pas d’une manière aléatoire, car elle dépend de l'étendue et de la qualité des zones propices à l'alimentation et la reproduction de l’espèce.

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