Abstract:
Dans le but de connaitre les plantes médicinales utilisées traditionnellement par les habitants dans la région de
Dar Chioukh, une enquête ethnobotanique a été réalisée à l'aide d'une fiche de questionnaire afin de collecter le
maximum d'informations ethnobotaniques. L’analyse des résultats obtenus nous a permis d'identifier 50 plantes
médicinales appartenant à 24 familles botaniques dominées essentiellement par les Lamiacées, elle montre aussi
que le feuillage constitue la partie la plus utilisée, alors que et la majorité des remèdes sont préparées sous la
forme d’infusion. Les résultats peuvent être considérés comme une source d'information pour les recherches
scientifiques dans le domaine de la photochimie et la pharmacologie.
Description:
L’étude ethnobotanique réalisée dans la région de Dar Chioukh nous a permis de
mettre en évidence l’importante place de la phytothérapie traditionnelle. Elle nous a permis
d’identifier 50 plantes médicinales qui appartiennent à 24 familles botaniques, dont la plus
importante est celle des Lamiaceae par un effectif de 10 espèces.
La variation d’utilisation des plantes médicinales est liée au profil des personnes
enquêtées. Les femmes et les hommes ont un savoir médicinal partagé, avec un léger avantage
allant aux femmes. Le niveau d’étude secondaire prédomine avec un taux de (28,18 %).
Les enquêtes ethnobotaniques ont révélées une multitude de résultats sur l’utilisation
des plantes médicinales, les parties utilisées et le mode de préparation. Elles montrent que les
feuilles et les graines constituent les parties les plus utilisées, ils occupent la première place
avec un pourcentage respectif de (32,09%) et (13,58%). L’infusion est la forme la plus
pratiquée avec un taux de (43,84%).
Les plantes médicinales occupent une place très importante dans la vie quotidienne des
habitants de cette commune. Elle offre de larges possibilités de traitement des maladies pour
la population local.
Cependant cette valeur utilitaire que les plantes médicinales occupent dans la pérennité
et la conservation de ces espèces ne constituent pas une préoccupation dans la région.
Toutefois, les études qui ont été consacrées à l’évaluation des connaissances
ethnobotaniques sont très rares dans la région d’étude. En effet ces types d’études qui
devront aboutir à une meilleur connaissance de ces espèces en vue de leur conservation,
parce qu’elles nécessitent des connaissances locales des caractéristiques biologique et le
développement des techniques de propagation.