Abstract:
La forêt naturelle de Toughoursane qui fait partie de pinède de Sénalba Gharbi, est
caractérisée par un climat semi aride à hiver frais.
Notre travail réalisé dans la forêt citée, porte sur l’étude de la structure des Scarabaeoidae
coprophages durant une période de 07 mois à l’aide des pièges de type C.S.R. A la fin de la
période d’échantillonnage, nous avons récolté 26 espèces, dont 16 espèces représentent la famille
des Aphodiidae et 09 espèces représentent la famille des Scarabaeidae et une seule espèce de la
Famille des Trogidae.
L’abondance des espèces a montré une relation proportionnelle à la température et
inversement proportionnelle aux précipitations durant la période d’étude. Deux espèces (Sp4,
Sp16) ont été récoltées avec des effectifs très importants respectivement (21000 et 4800). Ces
valeurs ont donné des indices de Shannon très faibles.
La comparaison de nos résultats avec des études précédentes locales (Chbaika, Sénalba et
Moudjbara…) et du nord est (E l-Kala) montre des valeurs voisines de la richesse spécifique et des
abondances différentes, mais seulement trois espèces communes entre les stations de Djelfa et un
seul genre entre Djelfa et El-Kala.
Description:
Cette étude a été effectuée dans la région de Djelfa plus précisément au niveau de
la forêt naturelle de Toughoursane, dont le choix de la station était basé sur le manque des
travaux sur les coléoptères coprophages de cette zone. Elle a porté sur la connaissance et
l’étude de la structure des Scarabaeoidae coprophages qui constituent un groupe
écologiquement organisé en communautés d’espèces complémentaires (guilde).
La technique de piégeage utilisée est celle de type C.S.R, pendant une période qui
s’est étalée du mois de septembre au mois mars. Notre échantillonnage nous a permis de
trouver plus de 26377 individus appartenant à 26 espèces, qui se regroupent en trois
grandes familles, celle des Scarabaeidae, celle des Ahodiidae et celle des Trogiidae.
Pour les indices de diversité de Shannon, l’équitabilité et l’indice de Simpson nous
les avons établis pour toutes les espèces, ils ont montré des valeurs très faibles (inferieures
à 1 bits) ce qui explique une faible diversité, le peuplement est dominé par deux espèces:
Aphodius Sp.4 et Aphodius Sp.16, qui ont des effectifs plus très élevés.
La sous famille des Aphodiinae constitue la guilde la plus dominante dans notre
station (la guilde des Résidents) avec 16 espèces ainsi que par l’effectif le plus important,
plus de 26116 individu, suivi par la sous famille des Coprinae qui représente les
Fouisseurs avec 09 espèces et 261 individus, alors que les rouleurs sont absents.
Dans notre région d’étude, les Aphodiidae appelés aussi résidents ou endocoprides
marquent leur forte présence avec 99% des effectifs totaux des Scarabaeoidea
coprophages inventoriés pendant 07 mois d’échantillonnage. La technique de piégeage
utilisée est celle de type C.S.R, dans une période de 07 mois selon un protocole
standarisé ,. ont permis la capture de plus de 26377 individus appartenant à 26 espèces,
qui se regroupent en trois grandes familles, celle des Scarabaeidae, celle des Ahodiidae et
celle des Trogiidae.
Pour les indices de diversité de Shannon, l’équitabilité et l’indice de Simpson nous
les avons établis pour toutes les espèces, ils ont montré des valeurs très faibles (inferieures
à 1 bits) ce qui explique une faible diversité, le peuplement est dominé par deux espèces:
Aphodius Sp.4 et Aphodius Sp.16, qui ont des effectifs plus très élevés.
Il importe que les acteurs du pastoralisme et de la gestion des espaces naturels
pâturés puissent prendre connaissance des travaux conduits par les chercheurs spécialistes
de l’entomofaune.
Réciproquement, pour traiter des relations entre entomofaune et pâturage, il est
essentiel que les spécialistes des insectes affinent leurs approches des techniques et des
pratiques que travaillent les pastoralistes. Les axes de recherche sont nombreux concernant
ces insectes: l’impact de la médication vétérinaire sur les populations de coprophages, en
particulier des helminthicides largement utilisés de nos jours sur les troupeaux, font partie
de ces derniers.
Enfin, l’impact écologique et économique des coléoptères coprophages sur les
différents écosystèmes, doit être pris en considération dans les prochaines recherches