Contribution à l’étude de biologique et hydrogéologique de la zone humide de zahrez(Djelfa)

Abstract

Les zones humides font partie des écosystèmes qui ont besoin d’être gérés de façon à conserver leurs grandes variétés de valeurs et de fonctions. Aujourd’hui, l’Algérie compte 50 zones humides d’importance internationale, inscrites sur la liste de la convention de Ramsar sur la conservation des zones humides d’intérêt international, particulièrement comme habitat des oiseaux d’eau. Notre étude s’intéresse à la biologie et hydrogéologie dans deux zones humides continentales. Localisées à la porte du Sahara au centre des hauts plateaux algérien (w. Djelfa), Zahrez Chergui et de Zahrez Gharbi. Ces deux zones humides possèdent actuellement des ressources hydriques relativement limitées, à savoir uniquement la remontée des eaux souterraines en période pluvieuse. D’ailleurs la région a changé d’étage bioclimatique, du semi-aride dans les années 1930, elle est passée à l’aride au début 21ème siècle. Les premiers résultats obtenus montrent que la diversité et l’abondance floristique et faunique dépendent largement des fluctuations et de la répartition du niveau de l’eau. Dans ce cadre, la richesse de Zahrez Chergui parait beaucoup plus faible que celle de Zahrez Gharbi. La première zone humide était quasi à sec au moment de l’étude.