Abstract:
La ville de Djelfa connait un réel développement sur tous les plans ( démographique, urbain, économique etc..) et on se demande, jusqu'à quel point cette ville est elle en mesure de risquer les catastrophes naturelles et en particulier les inondations, car elle se situe sur une zone géographique dont les caractéristiques exposent à cela ; l'oued mellah traverse la ville qui se trouve à l'intérieur d'un bassin allongé favorisant l'affluence des eaux. Dans le présent travail nous avons étudié le bassin de Oued Mellah en essayant de déterminer les zones que le risque peut atteindre à l'intérieur de la ville en s'appuyant pour cela sur plusieurs programmes, comme notre travail consiste à regrouper, superposer plusieurs couches de surfaces qui peuvent provoquer et influer sur la vulnérabilité: les cartes utilisées (les pentes, la densité de drainage, la perméabilité .) la superposition et la comparaison par analogie nous a permis de dégager la carte qui détermine les zones menacées et de formuler des recommandations ou plutôt des propositions d'aménagement de nature à éviter la catastrophe et limiter l'extension sur ces zones.
Description:
zone d'étude , on propose quelques suggestions de nature à aider pour éviter la catastrophe sinon limiter ses dégâts , la nécessité de procéder à la correction torrentielle et le renforcement du réseau de l'évacuation des eaux et d'assainissement dans ces zones ( à pente faible) par la multiplication des avaloirs et leur entretien périodique, car la stagnation des eaux augmente le dépôt de boue et impose un entretien plus fréquent sinon les avaloirs deviennent en très peu de temps sans aucune utilité. Notre proposition, en ce point,peut concerner que les sites d'urbanisation futures où il faudrait adopter le tracé des rues et des passages dans le sens des écoulements des eaux parallèlement aux réseaux hydrographiques.
Pour se débarrasser du problème de perméabilité le mieux serait d'augmenter " les périmètres perméables métrisables" en soutenant l'urbanisation par l'augmentation, en parallèle, des espaces verts qui sont des espaces ouverts permettant l'infiltration des eaux vers les couches inférieures du sol complétant ainsi le cycle naturel de l'eau; contrairement aux surfaces couvertes de pavés ou de goudron qui elle participent à son accumulation et accélère son mouvement . En plus de son esthétique, l'espace vert fixe les sols et empêche donc l'érosion surtout sur les berges des oueds; on peut lui reconnaître deux rôles aussi importants l'un que l'autre: il empêche les écoulements boueux en minimisant l'érosion et réduit l'eau en surface par sa perméabilité.