dc.contributor.author |
ABDELALI Salma Kaoutar, ARAB Asma |
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dc.date.accessioned |
2023-02-28T08:37:33Z |
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dc.date.available |
2023-02-28T08:37:33Z |
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dc.date.issued |
2019 |
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dc.identifier.uri |
http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/123456789/4921 |
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dc.description |
La place importante qu'occupent les moustiques dans la faune terrestre comme dans la faune aquatique d'une part, et la lutte contre les maladies parasitaires transmises telles que la filariose, la fièvre jaune, la fièvre du virus du Nile Occidental par leurs piqûres d'autre part, font de ces insectes un matériel d'étude important pour les biologistes.
En Algérie, comme dans le monde, les culicidés constituent les insectes piqueurs les plus nocifs pour la santé.
Le contrôle des vecteurs et des hôtes intermédiaires d'agents étiologiques est une méthode efficace de prévention des maladies humaines et vétérinaires, également des différentes études montrent que les insecticides chimiques utilisées contre ces vecteurs présentent des inconvénients non négligeables et pour cela la lutte anti-vectorielle entre une nouvelle phase où le monde végétal offre des plantes toxiques efficaces et moins nocives pour la santé humaine et l’environnement.
Cette étude donc est orientée vers la lutte biologique par l’utilisation de substances naturelles actives, non polluantes et s’utilisant dans une lutte moins nocive et plus raisonnée. En élaborant un extrait qui soit le moins couteux et le plus efficace possible. Cependant notre choix s’est porté sur les extraits aqueux et les huiles essentielles de quatre plantes, à savoir ; Artemisia herba alba, Atriplex halimus, Rosmarinus officinalis et Thymus vulgaris et ceci afin d’évaluer leurs activités toxiques sur les larves du quatrième stade et les nymphes de Culex pipiens.
Les résultats obtenus révèlent une sensibilité considérable et variable traduite par des taux de mortalité faible à très élevé qui corrèle avec le prolongement du temps en passant d’une concentration à l’autre, mais surtout d’un extrait à l’autre.
Concernant les extraits aqueux, ils ont une augmentation progressive de la mortalité qui dépasse la moitie mais n’atteint pas la totalité. Tandis que les huiles essentielles atteignent un taux de mortalité maximal de 100% pour les doses les plus élevées après 24 heures d’exposition pour toutes les plantes.
Compte tenus de tous les résultats obtenus, il a été constaté une différence entre les deux extraits en confirmant l’efficacité de l’activité toxicologique des huiles essentielles, en termes de mortalité, en comparaison avec celle des extraits aqueux.
Cette diversité d’action des extraits de plantes utilisés pourrait en fait être due à la diversification des molécules bioactives qui composent ces plantes pouvant réaliser une action singulière d’un des composants, ou un effet synergique entre plusieurs composés. |
en_EN |
dc.description.abstract |
La présente recherche propose une méthode de lutte contre les stades pré-imaginaux de Culex pipiens (L4 et nymphes) à base d’huile essentielle et des extraits aqueux d’Artemisia herba alba, Atriplex halimus, Rosmarinus officinalis et Thymus vulgaris. Trois concentrations sont préparées à partir de chaque extrait et directement testées sur les larves (L4) et les nymphes. Le taux de mortalité des larves et des nymphes après un traitement par les huiles essentielle est plus important par celui lui obtenu après un traitement des larves et des nymphes par les extraits aqueux. Les résultats montrent que les huiles essentielles présentent une activité larvicide et nymphicide importante avec des DL50 pour les larves égales à 0,089 μl/ml pour Thymus vulgaris, 0,404 μl/ml pour Atriplex halimus, 1,024 μl/ml pour Rosmarinus officinalis et 3,278 μl/ml pour Artemisia herba alba. Pour les nymphes la DL50 égale à 1,024 μl/ml pour Thymus vulgaris, 1,024 μl/ml pour Atriplex halimus, 1,168 μl/ml pour Rosmarinus officinalis et 1,213 μl/ml pour Artemisia herba alba. Les extraits aqueux présentent une activité larvicide et nymphicide considérable avec des DL50 correspondant pour les larves à 123,918 mg/ml pour Artemisia herba alba, 146,339 mg/ml pour Atriplex halimus, 184,522 mg/ml pour Rosmarinus officinalis et 187,702 mg/ml pour Thymus vulgaris. Pour les nymphes, la DL50 correspond à 121,4 mg/ml pour Artemisia herba alba, 137,0 mg/ml pour Rosmarinus officinalis, 153,7 mg/ml pour Atriplex halimus et 102,11 mg/ml pour Thymus vulgaris |
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dc.language.iso |
fr |
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dc.publisher |
Université Ziane Achour/Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie |
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dc.subject |
huiles essentielles, extraits aqueux, larvicide, nymphicide, Culex pipiens, larve, nymphe. |
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dc.title |
Evaluation de l'effet larvicide et nymphicide des huiles essentielles et des extraits aqueux de quelques plantes contre Culex pipiens (Linné, 1758) (Diptera, Culicidae) à Djelfa |
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dc.title.alternative |
Parasitologie |
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dc.type |
Thesis |
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