Abstract:
La leishmaniose viscérale est une maladie parasitaire causée par des parasites des espèces L. donovani et L. infantum transmis par des
vecteurs femelle de l'espèce de phlébotomes. Ce parasite est devenu un important problème de santé publique dans de nombreux pays du
monde et en Afrique de l'Est en particulier, où le taux de mortalité le plus élevé a été enregistré.
Notre travail consiste en une synthèse de trois travaux de recherches récents menés jusqu’à présent et qui se sont attelés à étudier
l’épidémiologie de cette parasitose. La première consiste en une étude détaillée sur l'épidémiologie de la leishmaniose viscérale, sa
séroprévalence et les vecteurs impliqués dans sa transmission dans la région de Shebelle en Somalie en 2019, tandis que la deuxième
étude transversale au Soudan de 2016 à Décembre 2017 a été réalisée pour révéler les facteurs de risque de prédisposition incriminés à
augmenter le taux de mortalité et de morbidité, et enfin la troisième étude rétrospective a été menée à Marsabit, au Kenya qui avait pour
but d’estimer la prévalence de la leishmaniose avec la caractérisation clinique et épidémiologique de cette épidémie. Dans ces travaux de
recherches, les auteurs ont mis en évidence l'importance des tests sérologiques dans la détection rapide de la leishmaniose viscérale ainsi
que la sévérité des manifestations cliniques de cette infection et l'impact socio-économique de cette maladie qui nécessite la mise à
disposition de tests médicaux dans tous les laboratoires pour une intervention rapide et la mise en oeuvre du plan de traitement pour réduire
la maladie.
Au final, il est nécessaire de développer des outils et des stratégies efficaces pour réduire la transmission de cette maladie parasitaire afin
de protéger les populations vivant dans les zones endémiques
Description:
Etant donné que la LV est une maladie parasitaire causée par le parasite de l’espèce Leishmania
donovani, et constitue l'un des problèmes de santé publique les plus importants dans le
monde entier et particulièrement en Afrique, avec environ 500,000 cas de LV signalés chaque
année dont 90% des cas sont signalés dans 7 pays dont 4 pays proviennent de l'Afrique de l'Est
tels que Soudan, Kenya, Somalie, Éthiopie et d'autres régions Africaines et cela est dû en partie
à des facteurs environnementaux comme l'abondance des termitières et l'herbe d'acacia beaucoup
plus qui sont des sites de repos et reproduction pour le vecteurs ou à la nature de vie tels que
l'habitude des habitants qui passent les nuits dehors de leurs foyers , ainsi qu'à la profession comme
l'élevage des bétails, peuvent être à l’origine de l’augmentation de l'infection et une difference entre
les cas d'une zone à l'autre, de sorte que les résultats de la séroprévalence étaient élevés à Adadle
par rapport à Gode en Somalie et en Soudan du sud par rapport à l'Est ou le Nil blanc. Ces études
ont pu révéler que la séroprévalence était plus élevée avec le test rK39 avec plus de précision en
terme d’identification de l’espèce en cause contrairement au test ELISA qui s’était limité à
déterminer seulement la positivité ou la négativité de l’échantillon.
D'autre part, une étude hospitalière transversale a révélé que l'un des facteurs les plus importants
influant le taux de mortalité élevé est le facteurs d'âge, cette hypothèse démontre que les enfants
de moins de 15 ans sont plus vulnérables que les adultes en raison de l'immaturité du système
immunitaire chez cette catégorie. Les infections bactériennes secondaires chez la plupart des
patients et la présence de certaines maladies comorbides contrairement aux patients atteints du
HIV ou TB n'ont pas contribué à un taux de mortalité élevé. Ce que a été conclu à travers ces
travaux de synthèse est que la LV est une maladie redoubtable peut être à l’origine de nombreuses
manisfestations cliniques d’où la necessité d’un suivi et la mise en place de strategies preventives
efficaces en raison de sa gravité surtout en cas d’absence de traitement et qui auront pour but de
minimiser les risques d'infestation par cette parasitose, sans oublier de travailler pour améliorer
le cadre de vie et de santé particulièrement dans les pays à faible revenu surtout pour les populations
vivant en zones endémiques.
Le traitement le plus couramment utilisé dans la plupart des régions du monde et particulièrement
en Afrique, est le SSG et la paromomycine seul ou en combinaison.