"Diversité spécifique des moustiques (Psychodidae et Culicidae)  en milieu steppique (cas de la région d’Ain Oussera)

Assoulate Sadam Abdel Kader, Laidani Tarek

"Diversité spécifique des moustiques (Psychodidae et Culicidae) en milieu steppique (cas de la région d’Ain Oussera)

Assoulate Sadam Abdel Kader, Laidani Tarek

URI: http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/123456789/5336

Date: 2019

Abstract:

Dans la présence étude, un inventaire des diptères sont effectuées dans deux stations à Ain Oussera suburbain et Elsayada rurale. Pour la capture des moustiques, nous avons utilisé quatre méthodes d’échantillonnages, la capture nocturne des adultes par les pièges lumineux et les pièges adhésifs, Pièges à gaz de fermentation .La capture des larves par la méthode de coup de louche "Dipping", cet échantillonnages a permis l’identification de 442 individus qui se répartissent entre 11 espèces. L’abondance relative des espèces montre la dominance de l’espèce Anophèle algiriensis, culiseta fumipennis, Aedes vittatus.

Description:

Dans la présente étude, 11 espèces de diptères nématocères sont recensées dans les deux stations d’étude. Ces espèces appartiennent à trois familles et quatre sous familles. Dans la station d’Ain Oussera nous avons recensé 6 espèces de larves et 8 espèces adultes. Cependant, dans le milieu rural situé à Elsayada nous avons inventorié 6 espèces de larves et 7 espèces d’adultes. Deux espèces de culicinae sont dominantes dans les deux stations en termes de larves, il s’agit Aedes vittatus, Culiseta fumipennis, Anophèle algiriensis. A Ain oussera, pour les larves Anophèle algiriensis est l’espèce la plus abondante avec un taux de 33.6 %, elle est suivie par Culiseta fumipennis 20.08 %, puis Coquillettidia richiardi 12.8 %, Culiseta longiareolata avec un taux 12.4 %, les autres espèces sont représentées par un faible pourcentage. Quant aux adultes, nous remarquons que l’espèce la plus fréquente est Aedes vittatus (22.29 %), puis vient Culiseta fumipennis en seconde position avec 20.55 %. Au troisième rang viennent les espèces Anophèle algiriensis et Aedes detritus avec (17.77 %, 13.24 %). Les autres espèces sont inventoriées par un faible taux. Par ailleurs à Elsayada, Culiseta fumipennis est l’espèce la plus abondante avec un taux de 28.35 % pour les larves, et 33.54 % pour les adultes. Anophèle algiriensis a pour abondance de 20.14 % chez les larves et 27.09 % chez les adultes. Culiseta longiareolata et Culex pipiens viennent en troisième place avec un taux (17.91 %,17.16 %) pour les larves. Pour les adultes Culiseta longiareolata avec un taux 11.61 % , les autres espèces sont représentées par un faible pourcentage. Parmi les 11 espèces récoltées à station d’Ain Oussera pour les deux stades deux espèces sont constances, il s’agit de Culiseta fumipennis, Culiseta longiaréolata, Anophèle algiriensis et Culex pipiens, Coquillettidia richiardi pour les larves et Aedes detritus, Aedes vittatus pour les adultes. Cependant la catégorie régulière est représentée par les espèces Culex theileri pour les larves. Sciara bicolor sont espèce accessoire chez les adultes. Culicoides imicola sont espèce accidentelle chez les adultes. Par ailleurs à Elsayada les espèces constantes sont Culiseta fumipennis, Culiseta longiaréolata, Anophèle algiriensis chez les larves. Dans le même stade Coquillettidia richiardi, Culex pipiens sont espèce régulière et Culex theileri sont espèce accessoire. Pour les adultes nous avons Aedes vittatus, Anophèle algiriensis sont constante. L’espèce Sciara bicolor est seulement accessoire, les autres sont régulières. D’après nos travaux d’inventaire, nous pour conclure que la station de Elsayada est plus abondante en terme d’espèces. Cela pourrait être du a la nature milieu. A travers cet inventaire, nous pouvons dire que la région de Djelfa est diversifiée du point de vu espèces et quelle héberge des espèces très dangereuses pour la sante humaine et animale : il s’agit de Culex pipiens et Anophèles algeriensis. Nous recommandons ainsi que ce genre de prospection soit plus étalée dans la région de Djelfa, afin d’établir une liste la plus exhaustive possible des espèces qui pourront peupler ce type de biotope, et ce pour attirer l’attention sur le danger de l’arrivée d’agents vecteurs de maladies exotiques et la progression de ces espèces à risque. Il est souhaitable que la période d’échantillonnage serait plus grande et augmenter le nombre de piège surtout le CDC et le Pièges à gaz de fermentation. Nous pensons que ce genre de travail mérite d’être suivi par une approche moléculaire afin de mettre la lumière sur les germes responsables des maladies véhiculées.

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