Étude dU cycle de consommation de la viande du mouton dans les communes rurale et urbaine de Hamadia et de Tiaret, wilaya de Tiaret

Abstract

La thèse se propose de montrer originalement que le cycle de consommation de la viande existe en dehors des fêtes religieuses, en prenant l’exemple de la viande du mouton, pour parvenir à prévenir les difficultés auxquelles les ménages sont soumis. C’est dans ce sens qu’elle met en avant des mesures afin de l’expliquer en confrontant le comportement de consommation de la viande de la ville à la campagne, de telle sorte que les intéressés puissent percevoir et saisir ce phénomène condensé irréfutable. Pour l’élucider, un cadre théorique et conceptuel d’analyse économique du phénomène englobe forcément des formations idéelles et identifie un terrain d’expérimentation d’une spécificité incontestable. En concordance avec le thème et les matériels de recherche, cinq séries économiques temporelles utilisées pour la démonstration proviennent d’une enquête auprès des ménages vivant dans les communes de Hamadia et de Tiaret. Le plan d’enquête privilégie la méthode d’échantillonnage aréolaire et favorise l’adhésion de 600 ménages de 2020 à 2021. La deuxième méthode consiste dans le recours à un modèle d’algorithme par la chaîne markovienne à changements de régime, spécifiquement du premier ordre à deux états et s’intègrent dans le troisième outil : le logiciel SPSS. Dès lors, la thèse entreprend une contextualisation comparative entre les deux zones différentes et s’insère dans la doctrine néoclassique de microéconomie appliquée de la fonction de dépense, de celle psychologique keynésienne de consommation parachevée par la fonction de l’effet de Brown. La thèse révèle une disparité de comportement d’achat en termes des équations de dépense en fonction du revenu disponible D1 = 0,036Yt+ 21584,16 et D2 = 0,029Yt+ 13612,94 (Tiaret et Hamadia), et de celles de consommation volumétrique Ct1 = 0,000014Yt + 13,89 et Ct2 = 0,00002Yt 6,28 aux dépends de la campagne. Les calculs conduisent aux dépenses mensuelles moyennes de 448 DA pour un individu, soit 5 375,66 DA/hab./an allouées aux produits carnés dans la commune de Hamadia. Quant à Tiaret, elles atteignent respectivement 558,51 DA et 6 702,18 DA/hab./an. Les quantités moyennes consommées sont de 0,0091 kg/hab./jour, soit 3,31 kg/hab./an (Hamadia) et de 0,0119 kg/hab./jour, par conséquent 4,34 kg/hab./an (Tiaret). La demande de la viande ovine est une constante de l’alimentation de toutes les populations (citadines 76,83% et rurales 62,5%), mais s’accroit inégalement de par la consommation en poids carcasse, du budget alimentaire et la résidence. Deux cycles mineurs infra-saisonniers de consommation sont autant mesurés, chacun variable dans la longueur des phases et l’amplitude des fluctuations pour un revenu déterminé et pour une dépense définie représentent plus d’intérêt. Ces 2 cycles mineurs (cycle de consommation mineur festif, cycle de consommation mineur non festif) s’expliquent par des préférences infra-saisonnières et de la bio-saisonnalité animale. Dans le monde objectal interne au marché agricole, les activités de consommation du mouton sont synonymes d’une succession de phases hautes à l’hiver et à l’été et de creux à l’automne et au printemps. Les facteurs purement économiques, y compris les préférences dont les habitudes, les lieux de résidence des ménages, n’étant pas isolés de leur héritage culturel, ajoutés aux spécificités structurelles sociodémographiques forment un ensemble de déterminants qui expliquent la consommation cyclique saisonnière. La viande du mouton est recensée comme nécessité et tous ces facteurs influencent les allocations de budget disponibles pour son acquisition. Le design du modèle des faits de sensibilité infra-saisonnière permet d’admettre le principe de causalité entre le climat, la consommation et la production antérieures à travers le marché agricole, mais autant d’anticiper sur les mêmes phénomènes économiques futurs sur la base des prévisions météorologiques. Il est alors normal que de nouvelles recherches et politiques agricoles de développement dénuées de pertes et de dommages à l’environnement ne puisse l’ignorer pour être performantes dans tous ses aspects.