Abstract:
Dans le but d'étudier la relation symbiotique entre l'olivier et les champignons mycorhiziens,
nous avons proposé d'évaluer l'infection mycorhizienne, au printemps, qui s'exprimait par
quatre critères (fréquence d'infestation, densité de colonisation mycorhizienne, teneur en
arbuscules et vésicules). L'examen microscopique des fragments de racines a révélé la
présence de formes fongiques appartenant aux champignons endomycorhiziens. Le taux
d'infection est très élevé de 88.5% dans la zone d’étude
Description:
La contribution à l'estimation du taux de mycorhizes de l’olivier dans la steppe algérienne est
effectuée sur la même population située à un étage bioclimatique Aride-Hiver-Frais, en
steppe. Au terme de cette étude nous pouvons conclure que la mycorhization de l’espèce
étudiée est naturellement établie.
L’étude pédologique des sols a montré un taux d’humidité variant de 21.6% à 20.1%. Par
ailleurs, les analyses chimiques ont montré que les sols sont à caractère calcaire alcalin de pH
(8.5 à 8.7%), pauvres en sel, en azote (0.11 à 0.12%) , et la teneur en matière organique est
modéré (3.8% à 4.1%). Pour le phosphore, le test a abouti à des résultats aberrants, peut-être à
cause des changements de température ou d’un problème avec les produits chimiques
(péremption?) ou enfin à cause d'une contamination au phosphore (?).
En réponse aux questions citées en introduction nous pouvons résumer les principales
observations comme suit :
- Les examens microscopiques des fragments de racines de l’olivier ont révélé la présence
dans tous les échantillons racinaires, des structures caractéristiques des endomycorhizes
arbusculaires : des arbuscules, vésicules et hyphes.
- La fréquence de mycorhization a atteint une moyenne de 88.5%.
A l'avenir il serait intéressant de refaire ces analyses sur un plus grand nombre
d'échantillons, re-doser le phosphore et étudier le taux de mycorhization corrélé au
phosphore dans les feuilles et à la production des oliviers, par exemple