Abstract:
Le présent travail porte sur l’étude de l’effet du stress salin sur le comportement physiomorphologique
d’une halophyte spontanée du Sahara Anabasis articulata au stade de
germination et post-germination. Pour cela, nous avons soumis les graines à des concentrations
croissantes de NaCl , CaCl2 et Na2SO4. Les résultats obtenus montrent que, les graines
d’Anabasis articulata tolèrent des concentrations salines jusqu’à 600 mmol/l , avec une certain
sensibilité ( une diminution du taux de germination final et un ralentissement de la vitesse et la
cinétique de germination ) .Sur le plan morphologique, l’effet de doses croissantes en sel se
traduit par une réduction dans les longueurs de radicules et tigelles.Généralement l’Anabasis
articulata c’est une halophyte qui résiste plus au stress salin représenté par le NaCl qu’autres
types de sel.
Description:
L’objectif de notre travail réside dans l’étude de stress salin sur le comportement germinatif des
graines d’Anabasis articulata aux concentrations croissantes de sels à base de trois types de sel :
Chlorure de Sodium (NaCl), Chlorure de Calcium (CaCl2) et Sulfate de Sodium (Na2SO4), ainsi
que l’évaluation de la réponse physiologique et morphologique des graines de cette espèce
provienne de la région de Moudjbara.
D’après les résultats obtenus, il ressort que :
Sur le plan physiologique :
L’étude de la cinétique de germination des graines d’Anabasis articulata montre que la
réponse germinative aux traitements appliqués, varie selon la concentration et le type du sel.
Les graines d’Anabasis articulata résistent aux concentrations salines élevée s’arrivent
jusqu’à 600 mmol/l.
L’étude de l’effet du stress salin a révélé que les fortes doses de sel provoquent un retard
léger sur le taux et la vitesse de germination par rapport au témoin cet effet est moins
remarquable pour les graines traitées par le NaCl que pour le CaCl2 et le Na2SO4 .
Sur le plan morphologique :
L’enrichissement des milieux de germination en sel s’accompagne d’une réduction
proportionnelle de l’élongation des parties végétatives (radicules et tigelles, feuilles) .
A la lumière des résultats obtenus, nous pouvons déduire que l’espèce Anabasis articulata est
proposée comme une halophyte obligatoire.
