Abstract:
Notre travail a été réalisé pour l'étude de la faune Apoïde (Hyménoptères : Apoidea) dans la région de Djelfa de la station de Maâlba à caractère steppique située au niveau bioclimatique semi-aride. Notre période d'étude s'est étendue du mois du 29 mars au 3 mai, durant cette période, nous avons un stock de 3 familles (Apidae 96%, Andrenidae 3% et Megachilidae 1%), 8 genres et 18 espèces, le nombre d'échantillons qui ont été sélectionnés 218 individus . la richesse totale (S) dans le milieu naturel de Maâlba est de 18 espèces d’abeilles. Le nombre moyen d’individus (sm) enregistré est de 4.8 espèces en moyenne. La diversité spécifique et de Hˈ= 2,67 et l’équitabilté (E) égale à 0,64.
Notre étude à contribué en l'importance de la pollinisation des abeilles où les fleurs Spontanée ont montré une grande dépendance à l'intervention des abeilles pollinisatrices .
Description:
Le travail que nous avons réalisé s’effectue dans la wilaya de Djelfa, exactement dans la station à flore spontanée à Maâlba située à l’étage bioclimatique semi-aride.
La période de notre étude s’étalait depuis le mois de 29 mars jusqu’au 3 mai, durant cette période, nous avons inventorié 3 familles sont : Apidae, Andrenidae et Megachilidae (218 individus et 18 espèces), et concernant la composition faunique des Apoidea, la famille des Apidae enregistre le maximum nombre d’individus avec 213 individus suivis par les Andrenidae avec 7 individus puis les Megachilidae avec seul individu.
Parmi les abeilles, c’est l'espèce Eucera sp.2 (Apidae) qui est la plus abondante avec taux de 44,5% de la totalité des espèces. Elle est suivie par l'espèce Anthophora sp.4 (Apidae) avec un pourcentage de 18,81% et une proportion de 1% pour Megachile sp.
Enregistrant 18 espèces de richesse spécifique totale dans la région de Maâlba, la richesse moyenne est de 1,8 espèces et le nombre moyen d’individus par relevé est de 21,8.
Le peuplement d’Apoidea selon l'indice de diversité de Shannon-Weaver (2,67 bits) dans la station de Maâlba s'avère faiblement diversifié au terme d'espèce d'abeilles sur la flore spontanée. L’équitabilité est de 0,64, le peuplement est donc réparti régulièrement.
En conclusion ce travail constitue un point de départ de nos recherches futures afin de mieux connaitre la biodiversité de la faune d’apoïdes de l’Algérie. Il serait opportun de préserver ces populations d’abeilles sauvages et favoriser leur développement en protégeant leurs habitats, élargir les travaux de recherche sur les abeilles dans les différentes régions de la steppe algérienne. Une étude sur les apoïdes plus approfondie durant une longue période s’avère très nécessiteuse afin de combler le déficit de connaissance sur ce type d’insectes, la préservation des Apoïdes, sujet de grand intérêt, impose des connaissances systématiques, écologiques et éthologiques de cette faune pour mieux éviter l’impact négatif des différentes activités humaines.
