الخلاصة:
Notre travail a porté sur l'étude des parasites digestifs chez les jeunes veaux dans la région de Djelfa. Une enquête a été réalisée en 2023 entre Février et Mai dans 7 stations où nous avons prélevé et examiné 113 échantillons de matières fécales sur 43 élevages, en utilisant deux méthodes : la méthode de flottation et la méthode de coloration Ziehl-Neelsen modifiée. Pour les 113 échantillons collectés des jeunes veaux, 13 étaient positifs soit un taux de 11,50%. Nous avons pu identifier les protozoaires et les nématodes, dont les espèces les plus souvent observées chez les veaux à savoir : Strongles digestifs (6,19%), Eimeria spp. (4,42%), Cryptosporidium spp. (0,88%) et Toxocara vitulorum (0,88%). Il se pourrait qu'il existe une relation significative entre les facteurs de risque avec la prévalence des parasites digestifs. L'âge des veaux semblait avoir un rôle primordial dans la sensibilité du parasite. Notre étude a montré que les veaux âgée de 3 à 4 mois étaient plus réceptifs (3,53 %). De plus, elle a été aussi élargie sur les différents types de stabulation. Selon nos résultats, la prévalence est plus élevée chez les veaux isolés de leur mère (6,19 %) par rapport à ceux logés avec leur mère (5,30%). Le sexe des veaux ne semble pas influencer significativement sur les prévalences des parasites car les taux restent très proches (6,19% mâle, 5,30% femelle). Enfin, les résultats du taux de parasitisme ne sont pas associées à la présence de la diarrhée, en effet 8,84% des animaux infestés étaient apparemment sains par contre 2,65% des positifs avaient présenté des signes digestifs (diarrhée).
الوصف:
Le travail effectué a permis de mettre en évidence les parasites digestifs chez les jeunes veaux dans la région de Djelfa par l’utilisation des techniques d’analyse microscopique tels l’examen direct et la technique de flottation et la coloration de de Ziehl Neelsen modifiée. Notre étude a été réalisée sur une période de quatre mois (de Février jusqu’au Mai 2023) durant laquelle nous avons pu examiner un total de 113 échantillons provenant de veaux au sein de différents élevages dans différentes localités situés dans la Wilaya de Djelfa.
A la lumière de cette étude nous avons pu avoir une vision momentanée de la faune parasitaire colonisant le tube digestif des veaux, montrent que parmi les élevages visités de 7 stations, 4 espèces de parasites digestives sont observées dans les matières fécales des veaux avec une prévalence qui varie d’une espèce à une autre. La prévalence de Strongles digestifs était la plus élevée (6,19%), suive par Eimeria spp. (4,42%), Cryptosporidium spp. (0,88%) et Toxocara vitulorum (0,88%).
A partir des résultats obtenus, nous pouvons conclure que certains facteurs peuvent influencer le taux de prévalence chez les jeunes veaux. Parmi ceux-ci, On peut citer l’environnement et la gestion de l’élevage, l’âge des veaux, la saison, la pratique de déparasitage, la région géographiques et stratégies de gestion sanitaire. Des pratiques d’élevages bien gérés, une surveillance saisonnière accrue, et une utilisation prudente des médicaments antihelminthiques peuvent contribuer à maintenir des niveaux de prévalence des parasites plus bas chez les jeunes veaux. Il est possible que ces facteurs jouent un rôle dans les résultats, mais une analyse plus approfondie et une surveillance continue seraient nécessaires pour établir des corrélations plus précises.
D’après les résultats obtenus, nous remarquons que les élevages étudiés ne souffrent pas d’un problème parasitaire réel d’autant plus que c’était un simple portage sans risque sur l’état de santé du cheptel.
Pour l'avenir, nous suggestions des études similaires sur un large effectif ciblant plusieurs élevages sur une longue période de temps dans différentes région du pays afin de mieux comprendre l'évolution des parasites et leur présence tout au long de l'année. Dans le future, nous prévoyons également de renforcer nos résultats en intégrant d'autres techniques sensibles utilisées en biologie moléculaire telles que la PCR (Polymerase Chain Reaction) en temps réel qui est basée sur la recherche de l’ADN du parasite y compris les paramètres biologiques, tels que l'analyse biochimique et hématologique des sujets parasités ainsi que l'évaluation des paramètres liés au stress oxydatif.