Contribution à l’étude de la myrmécofaune associées aux forêts naturelles et reboisements dans la wilaya de Djelfa (cas de Sahary Ghuebli, Senelbaa Gharbi et Moudjebara)

BDELOUAHAB, CHAFIKA

Contribution à l’étude de la myrmécofaune associées aux forêts naturelles et reboisements dans la wilaya de Djelfa (cas de Sahary Ghuebli, Senelbaa Gharbi et Moudjebara)

BDELOUAHAB, CHAFIKA

URI: http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/123456789/5911

Date: 2020

Abstract:

Ce travail vise à étudier la myrmécofaune en milieu forestier, nous avons choisi six stations appartenant aux forêts naturelles et celles reboisées en pins d'Alep dans la wilaya de Djelfa: la première était Moudjbara, la seconde à Senalba Gharbi et la troisième à Sahary Guebli. L'utilisation de pots Barber a été la méthode choisie pour capturer la faune myrmécole. Les recherches de BOUKHACHBA en milieu reboisé et BEIDANE en milieu naturel dans les trois régions citées en utilisant la même méthode de récolte, ont conduit à la conclusion que l'espèce Camponotus erigens est l'espèce dominante et commune dans les deux milieux et que l'espèce Cataglyphis bicolor est absente des forêts naturelles malgré sa dominance rencontrée dans les reboisements. Généralement, des études antérieures dans différentes régions de la Wilaya de Djelfa n'ont trouvé que la présence de 14 espèces. Camponotus erigens est l'espèce dominante dans tous les milieux.

Description:

La famille des Formicidae comprend le groupe des fourmis, les insectes les plus sociaux et les plus abondants sur terre. Ils comptent plus de 10000 espèces. D’après CAGNIANT (1973) on les rencontre partout, en forêt comme en lieu découvert, au voisinage des eaux comme les endroits secs. Ces insectes occupent les endroits les plus hostiles à la vie animale telles que les hautes montagnes. Notre travail a pour but d'étudier l’écologie de la myrmécofaune associées aux forêts naturelles et reboisement dans la wilaya de Djelfa. Le choix a été focalisé sur trois régions (Moudjbara , Sahary Guebli et Senalba El Gharbi) avec six stations naturelles et reboisés. Des prélèvements ont été effectués sur les années 2018 (mois de septembre,octobre,novembre et décembre) et 2019 (mois de janvier,février,novembre et décembre) En raison de la situation de la pandémie du covid19, nous n'avons pas pu connaître les espèces dominantes dans les stations d'étude car cela dépend des travaux de laboratoire et de l'utilisation de la loupe binoculaire. Nous avons donc travaillé pour revenir sur des études similaires de nos collègues dans la région de Djelfa. L'étude du Mme BOUZEKRI dans les régions de Moudjbara et Senlba ElChergui dans les années 2010 et 2015, ou elle a trouvé dans le secteur reboisé du barrage vert dans la station de Moudjbara, une dominance de 4 espèces :Monomorium salomonis, Cataglyphis albicans, Cremotogaster laestrygon et Cataglyphis bicolor. Et dans le milieu cultivée de Moudjbara, le même auteur a trouvé une dominance des espèces: Cataglyphis bicolor, Messor medioruber, Monomorium areniphilum et Tapinoma nigerrimum . Et dans la forêt du Senalba El Chergui une dominance des espèces: Cataglyphis bicolor, Cataglyphis albicans, Messor capitatus, Camponotus foreli et Cremotogaster laestrygon. Nous citons également les études de BOUKHACHBA. et BEIDANE dans les régions de Moudjbara , Senalba et Sahry Guebli en 2018, ou ils ont trouvé une dominance des espèces: Cataglyphis bicolor ,Crematogaster laestrygon et Camponotus erigens . Les résultats précédents indiquent que les espèces les plus dominantes dans la région de Djelfa sont Monomorium salamonis , Cataghyphis biclor , Cremotogaster laetry, Cataglyphis Bombycina. Et que les autres espèces se trouvent à faible densité, comme :Comoponotus foreli , Messor erectus , Pheidole pallidula Les résultats obtenus à partir des études de nos collègues ont été très riches, nous avons voulu ajouter et expliquer de nombreux comportements exprimés par les fourmis, et définir leur occupation dans les milieux les plus dégradés comme le Djellal et les nouveaux milieux comme les reboisements de Sahary Ghebli et Senelbaa, si ce n'était de la situation dont nous avons été témoins. Pour cela, il sera nécessaire d'approfondir les recherches concernant la bioécologie des fourmis, en particulier leur relation avec la végétation de notre région et dans différents milieux et il est également important de développer des méthodes d'étude pour expliquer la relation qui combine les deux: plante et fourmi

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