الخلاصة:
Notre travail vise à étudier la relation mycorhizienne avec l’espèce Genista aspalathoides Lam. de la famille des
Fabaceae. Les échantillons ont été prélevés dans un bioclimat aride avec un hiver froid à Djelfa (Djellalia). Dans ce
travail, nous avons entrepris d’évaluer le taux d’infection fongique. La technique de Philips et Hayman (1970), qui
permet de mettre en évidence l’infection mycorhizogène des racines en deux saisons (hiver et printemps).
L’estimation de la mycorhization a été réalisée selon la méthode de Trouvelot et al. (1986). Quatre paramètres ont
été estimés ; Fréquence de l’infection (F%), intensité de colonisation (M%), teneur arbusculaire (A%) et la richesse
arbusculaire de la partie mycorhizées (a%). Nos résultats montrent la présence de champignons symbiotiques de
type endomycorhize à arbuscules (CMA). La colonisation par ces CMA atteint 100 %. L’hiver est la saison qui
cumule les valeurs les plus importantes. Un total de 11 espèces de champignons mycorhiziens a été isolé. Cet
ensemble est dominé par deux familles (Glomeraceae et Acaulosporaceae), avec 6 genres (Glomus, Acaulospora,
Gigaspora, Enthrophospora, Diversispora, Septoglomus).
الوصف:
Cette étude a pour objectif principal l'exploration du statut mycorhizien et l’analyse de
la diversité des champignons mycorhiziens dans leurs sols rhizosphériques et d’évaluer leur
potentiel chez Genista aspalathoides Lam., une espèce appartenant à la Famille des Fabacées,
localisée dans la localité de Djellalia (Région de Djelfa) et caractérisée par un climat aride.
Sur terrain, dix arbustes de Genista aspalathoïdes ont fait l’objet de collecte
d’échantillons de sol avec les racines et radicelles au cours des deux saisons hivernale et
printanière, à une profondeur de 20 cm autour de la zone racinaire, pour former un échantillon
composite
Au laboratoire, nous avons utilisé la technique de Phillips et Hyman (1970) pour colorer
les racines mycorhiziennes, ce qui permet de mettre en évidence l’infection mycorhizogène
par microscopie optique. Cette technique est modifiée en termes d'éclaircissement des racines
très pigmentées et fibreuses ou coriaces. La méthode de Trouvelot et al. (1986) a été adoptée
pour estimer de taux de mycorhization du système racinaire.
Pour séparer et isoler les spores des échantillons de sol de la rhizosphère, nous avons
utilisé un tamisage humide en utilisant la technique de Gerdemann et Nicolson (1963).
Les résultats montrent que l'espèce est mycorhizée à un taux de mycorhization très haut
dans les deux saisons (hiver et printemps)
Nous avons trouvé des structures caractéristiques (des arbuscules, des hyphes, et des
vésicules). Le résultat de ces structures nous a permis de déceler le type de mycorhize qui est
une endomycorhization arbusculaire associée à l’espèce Genista aspalathoides.
La colonisation par les CMA a atteint 100 % pour les deux saisons et l’hiver affiche les
valeurs les plus élevées par rapport au printemps.
La saison hivernale est plus propice à la coexistence et à la symbiose de ces
champignons même pour la richesse arbusculaire du système racinaire (A%) où les valeurs
enregistrées en hiver étaient plus élevées (environ 54,95 %), par rapport à celles du printemps,
nous n'avons enregistré que 39,67 %.
L'extraction des spores par la technique de tamisage humide à partir des sols
rhizosphériques prélevés sous cette Fabacée a permis d'identifier 6 genres fongiques
endomycorhiziens : Glomus, Acaulospora, Gigaspora, Septoglomus, Enthrophospora et
Diversispora. Au total, 11 espèces de champignons mycorhiziens ont été isolées.
La majorité de ces Genres appartiennent à de deux familles : Glomeraceae et
Acaulosporaceae.