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L’étude sur la faune de la Réserve de Chasse de Djelfa a révélé une richesse biologique remarquable, comprenant des avifaunes, des mammifères et deux espèces de reptiles. Cette étude a permis de réaliser un inventaire actualisé des espèces d’avifaune et de mammifères en utilisant des pièges photographiques comme méthode directe "non invasive" et des indices de présence comme méthode indirecte. Les enregistrements effectués avec des caméras-pièges ont permis d’identifier 117 observations animales, mettant en évidence la diversité des espèces présentes.
Concernant les oiseaux, 12 espèces ont été identifiées, principalement des Passeriformes, avec une prépondérance de granivores et d’espèces sédentaires. Certaines de ces espèces sont protégées par la législation nationale, et un est classé comme vulnérable par l’UICN. Bien que les résultats montrent une diversité spécifique légèrement inférieure à celle observée dans des études antérieures, ils apportent une contribution significative à la compréhension de la biodiversité de cette région.
Pour les mammifères, 6 espèces ont été recensées, dont le Renard Roux (Vulpes vulpes) et le Sanglier (Sus scrofa) figurent parmi les plus abondantes. La majorité de ces mammifères sont sédentaires et leur statut de protection est conforme aux régulations nationales et internationales. La diversité des mammifères est modérée, mais leur répartition est équitable, ce qui témoigne de la stabilité écologique de la région, malgré certaines pressions environnementales potentielles.
En outre, la présence de deux espèces de reptiles Agame de Bibron (Agama impalearis) et Tortue grecque (Testudo graeca), également protégées par la réglementation nationale algérienne, renforce la diversité biologique de la réserve. Cette diversité suggère un équilibre écologique dans la région et souligne l'importance de mener des études futures sur d'autres groupes d'animaux.
Enfin, l’étude a permis la détection d’une nouvelle espèce, le Loup doré d’Afrique (Canis anthus), grâce à des observations directes et des indices indirects. Les données collectées fournissent une base solide pour les efforts de conservation et de gestion, tout en mettant en évidence la nécessité de suivre les tendances à long terme, de renforcer la sensibilisation locale et de collaborer avec divers acteurs pour protéger la biodiversité de la réserve. |
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