Abstract:
Notre étude vise à enquêter sur les parasites internes et externes chez 168 caprins dans neuf municipalités de la province de Djelfa d'avril à juin 2024. Des échantillons ont été collectés et analysés pour révéler la diversité parasitaire dans la région. Parmi les 168 échantillons fécaux examinés, 62 se sont révélés négatifs au microscope, tandis que 106 ont montré des infections parasitaires. Les résultats ont identifié dix types de parasites, y compris les oeufs de strongles, Nematodirus spp., Ostertagia ostertagi, Fasciola hepatica, Marshallagia marshalli, larves de strongles, ainsi que Trichostrongylus axei, Toxocara vitulorum, Cryptosporidium spp., et Eimeria spp. Un total de 82 cas d'Eimeria a été enregistré, représentant 49 % des infections chez les caprins. Concernant les parasites externes, les résultats ont montré 146 échantillons négatifs et 22 échantillons positifs, avec les parasites identifiés étant Pediculus humanus capitis, Bovicola bovis (mallophage), et Linognathus peliferus. Pediculus humanus capitis était le plus prévalent avec 11 %. L'étude a révélé que les taux d'infection étaient similaires entre les sexes, avec 62,90 % chez les femelles et 63,63 % chez les mâles. Le taux d'infection le plus élevé (72 %) a été trouvé chez les caprins de moins de 6 mois. L'élevage semi-intensif a montré le taux d'infection le plus élevé (66 %), tandis que le taux dans l'élevage intensif était de 29 %. La ville de Djelfa avait la prévalence la plus élevée, tandis que les caprins vivant avec d'autres animaux étaient plus susceptibles à l'infection (68 %) par rapport à ceux vivant seuls (52 %). De plus, l'utilisation de médicaments antiparasitaires n'était pas entièrement efficace, car 65 % des caprins traités ont montré des infections parasitaires, soulignant la nécessité de stratégies de contrôle plus efficaces.
Description:
les parasites internes et externes affectant les chèvres dans la région de Djelfa, l’importance de ce sujet et son impact direct sur la santé et la productivité des chèvres ont été mis en lumière. À travers l'analyse des échantillons et la collecte de données provenant de différentes zones, ainsi que l’utilisation de plusieurs méthodes d'analyse en laboratoire telles que la flottation, la sédimentation, la coloration, l’examen direct et microscopique, les résultats ont révélé une grande diversité parasitaire. Dix types différents de parasites ont été identifiés, avec Eimeria et les strongles étant les plus courants parmi les parasites internes. Quant aux parasites externes, le pou Pediculus humanus capitis s'est révélé le plus répandu, en particulier dans la région d’Ashbareg qui a enregistré le taux le plus élevé d’infestation, surtout dans les systèmes d’élevage semi-extensifs.
Cette étude a montré que les fermes situées dans des zones au climat semi-aride nécessitent des stratégies de prévention plus avancées, tout en soulignant l'importance de l'amélioration des pratiques de gestion de l'alimentation et de l’élevage pour réduire les infestations parasitaires. Les conclusions de l'étude recommandent d’élargir les recherches avec un échantillonnage plus vaste dans diverses régions géographiques afin d'étudier l'impact des variations climatiques et d’offrir de nouvelles recommandations pour la prévention et le traitement.
De notre point de vue, cette recherche a approfondi notre compréhension des défis liés à l'élevage des chèvres dans les zones arides et a amélioré nos compétences en matière de collecte et d'analyse d'échantillons. Nous espérons que ces résultats contribueront à l'amélioration de la santé des chèvres et à l'augmentation de leur productivité grâce à l'application des recommandations issues de cette étude, qui pourra servir de base pour des recherches futures plus détaillées.