الخلاصة:
Cette étude vise à évaluer l’impact des conditions de logement sur le bien-être et la production laitière des
chèvres dans la wilaya de Djelfa. Deux systèmes d’élevage ont été comparés : intensif et extensif. Les résultats ont
montré que ľélevage intensif assure une productivité plus élevée (1,5 L/jour/chèvre) avec une durée de lactation
prolongée (210 jours/an), grâce à une alimentation équilibrée et un suivi sanitaire régulier.
En revanche, l'élevage extensif repose sur les ressources naturelles et présente des coûts réduits, mais il
demeure moins productif (0,9 L/jour/chèvre) et plus vulnérable avec une durée de lactation plus courte ≈ (150 jours).
Aux conditions climatiques et parasitaires. L’étude conclut que l’amélioration des infrastructures (ventilation,
ombrage, sols adaptés) et des pratiques sanitaires et nutritionnelles permettrait de concilier productivité et bien-être
animal dans les zones semi-arides comme Djelfa.
الوصف:
L’étude réalisée dans la wilaya de Djelfa a permis de mettre en évidence l’importance des
conditions de logement dans l’élevage caprin laitier, particulièrement dans un contexte semi-
aride marqué par des contraintes climatiques fortes. Les résultats obtenus confirment que le
logement influence directement le bien-être physiologique et comportemental des chèvres,
ainsi que leur productivité laitière.
L'élevage intensif s’est distingué par une production journalière et une durée de lactation
supérieures, grâce à une alimentation équilibrée et un suivi sanitaire régulier. Toutefois, il reste
exigeant en termes d’investissement, de gestion technique et de main-d’œuvre qualifiée. De
plus, certains problèmes sanitaires, comme les mammites, apparaissent plus fréquemment dans
ce mode d’élevage. À l’inverse, l'élevage extensif repose sur l’utilisation de ressources
naturelles locales, offrant aux chèvres une liberté de mouvement et des conditions plus proches
de leur milieu naturel. Il en résulte un meilleur bien-être comportemental, mais une productivité
plus faible et fortement influencée par les aléas climatiques et parasitaires.
Ces constats rejoignent les conclusions de plusieurs travaux antérieurs (FAO, 2020 ; Battini
et al., 2019) qui soulignent que la performance d’un élevage caprin dépend d’un équilibre entre
productivité et bien-être animal. Dans le cas particulier de Djelfa, où les températures estivales
élevées et la sécheresse constituent des contraintes majeures, le stress thermique et la charge
parasitaire apparaissent comme des facteurs limitants essentiels dans le système extensif.