Étude rétrospective de la leishmaniose cutanée dans la région de Djelfa, suivie d'une enquête sur les connaissances de la population à propos de la maladie

Badreddine Elsafi AIS, Aya BERRAIS

dc.contributor.author	Badreddine Elsafi AIS, Aya BERRAIS
dc.date.accessioned	2025-11-25T08:25:23Z
dc.date.available	2025-11-25T08:25:23Z
dc.date.issued	2025
dc.identifier.uri	http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/112/8052
dc.description	Les leishmanioses sont des pathologies à transmission vectorielles causées par un protozoaire du genre leishmaniasp. En Algérie, c’est une maladie endémique coexistent à deux formes : La leishmaniose cutanée est plus fréquente que la leishmaniose viscérale. Une étude rétrospective de deux ans a permis de mettre en évidence le profil épidémiologique et clinique de la leishmaniose cutanée dans la région de Djelfa. Menée entre Février 2024 et Juillet 2025, elle a révélé que la wilaya de Djelfa restait une zone endémique en raison de facteurs socio-économiques, démographiques, environnementaux et climatiques favorisant l'implantation du complexe pathogène et la propagation de la maladie. Le questionnaire distribué à la population pour évaluer ses connaissances, perceptions et attitudes à l’égard de la leishmaniose montre que la majorité des répondants provenait de la wilaya de Djelfa, avec une large participation des jeunes adultes. Les résultats indiquent que 79 % connaissaient la maladie, tandis que 21 % ne l’avaient jamais entendue. La principale source d’information était l’éducation, suivie par les médias et les réseaux sociaux, avec une contribution plus faible du personnel médical et de l’entourage. L’enquête a identifié les perceptions sur le mode de transmission, la forme la plus fréquente et les tranches d’âge les plus vulnérables, ainsi que les méthodes de prévention jugées efficaces. Enfin, le questionnaire a fourni des données importantes sur la sensibilisation récente, permettant de mieux comprendre les niveaux de connaissance et les lacunes informatives dans la population ciblée. Ces résultats constituent une base essentielle pour orienter les programmes de sensibilisation et révèlent que le niveau de conscience et de connaissance de la population est relativement élevé, malgré certaines lacunes. L’étude épidémiologique de la leishmaniose cutanée à Djelfa montre que le nombre de cas de cette maladie est instable, oscillant entre régression et progression. Le nombre maximal de cas a été enregistré en décembre 2024, avec 62 cas (31,8 %), et le nombre le plus faible a été observé en juin et juillet 2025, avec respectivement 5 (2,6 %) et 4 cas (2,1 %). La maladie a un caractère saisonnier printanier-hivernal, la majorité des cas de LC sont recensés durant la période allant d’octobre jusqu’à février. La leishmaniose cutanée touche toutes les tranches d’âges, mais les enfants âgés de moins de 15 ans constituent le groupe d'âge le plus touché par la leishmaniose cutanée. Cependant, les personnes ayant plus de 60 ans restent les moins affectées. Les résultats relatifs à la répartition de la maladie selon le sexe ont montré qu'elle touche les deux sexes sans distinction, avec toutefois une prédominance masculine nettement marquée. Selon les dernières statistiques, les cas sont dispersés sur la majeure partie du territoire de la wilaya. Notre étude approfondie, menée dans la commune de Djelfa, a révélé que l'infection était particulièrement concentrée dans les cités suivantes : centre-ville (29,2 %), Aïn Chih (7,2 %) et Boutrifis (5,1 %). Sur le plan clinique, notre travail a révélé que la majorité des patients présentaient plusieurs lésions, généralement entre 2 et plus de 10, avec une prédominance au niveau des membres inférieurs. La LC touche toutes les parties du corps, mais plus particulièrement les zones découvertes, avec une prédominance des atteintes aux membres inférieurs. La taille des lésions observées varie considérablement : la plus petite est inférieure à 1 cm, tandis que la plus grande atteint près de 10 cm. Concernant la durée d'évolution, les cas enregistrés indiquent une variation comprise entre 3 jours et 10 mois. Le diagnostic de référence de la LC dans la région de Djelfa repose sur l'examen clinique et l'examen parasitologique direct (identification microscopique des amastigotes de Leishmania après coloration de MGG). Pendant notre étude, l'efficacité du Glucantime® a été prouvée, ce qui en fait le traitement de référence de la leishmaniose cutanée.	en_EN
dc.description.abstract	Les leishmanioses sont des maladies à transmission vectorielles causées par un protozoaire flagellé de genre Leishmania qui transmit par la piqûre de phlébotome femelle infectée. En Algérie, c’est une maladie endémique coexistent à deux formes : La leishmaniose cutanée est plus fréquente que la leishmaniose viscérale. Notre travail s’inscrit dans un projet épidémiologique tendant à d’évaluer la fréquence des leishmanioses cutanées et de déterminer leurs principales caractéristiques épidémiologiques, à travers une étude rétrospective des cas documentés dans plusieurs établissements hospitaliers de la wilaya de Djelfa, durant une période de deux ans (2024-2025). Le questionnaire auprès de la population algérienne a montré que 79 % connaissaient la leishmaniose, identifiant correctement la forme cutanée et le mode principal de transmission par la piqûre de phlébotome. L’éducation, les médias et les réseaux sociaux étaient les principales sources d’information, et les méthodes de prévention ainsi que les groupes d’âge vulnérables ont également été relevés. Ces résultats révèlent un niveau de conscience relativement élevé, bien que certaines lacunes persistent, soulignant la nécessité de renforcer la sensibilisation et l’éducation sanitaire. On a enregistré 195 patients atteints de la leishmaniose cutanée durant la période de Février 2024 à Juillet 2025. La majorité des cas rapportés sont inférieurs à 15 ans, avec 105 cas (53,8% du total). La répartition de cas selon le sexe est en prédominance masculine globale (119 cas, 61%) contre 76 cas féminins (39%). Le plus grand nombre de cas a été enregistré dans les zones de Djelfa centre, Aïn Chih et Boutrifis (29,2%, 7,2% et 5,1% respectivement). Selon les saisons, on a rapporté une distribution de 61 % en hiver et de 22,1 % au printemps. On en conclut que la leishmaniose cutanée est en état endémique en Algérie, surtout dans la wilaya de Djelfa, ce qui impose une déclaration obligatoire de cette infection parasitaire, en insistant sur la surveillance stricte des foyers habituels de cette pathologie.	en_EN
dc.language.iso	fr	en_EN
dc.publisher	Université Ziane Achour – Djelfa – Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie	en_EN
dc.subject	Leishmaniose cutanée, Étude épidémiologique, Étude rétrospective, Algérie, Wilaya de Djelfa.	en_EN
dc.title	Étude rétrospective de la leishmaniose cutanée dans la région de Djelfa, suivie d'une enquête sur les connaissances de la population à propos de la maladie	en_EN
dc.title.alternative	Parasitologie	en_EN
dc.type	Thesis	en_EN