Abstract:
En condition de carence en azote Medicago truncatula a la capacité d’établir une interaction symbiotique avec la bactérie du sol fixatrice d’azote Sinorhizobium medicae. Au cours de cette association un nouvel organe racinaire est formé, la nodosité fixatrice d’azote, cette dernière est infectée de manière massive et chronique par les bactéries sans qu’aucune réponse immunitaire soit enclenchée. Nos recherches ont portées sur l’étude d’une famille de gènes les Pathogenesis Related protein (PRs) et leur implication au cours des interactions Medicago-microorganismes, dont la symbiose et la sénescence. Des approches d'analyses de génomiques, protéomique, transcriptomique et phylogénétique ont été réalisée. Nous résultats montre que cette famille de gènes comporte 66 membres répartie essentiellement entre les PR5 et PR10. Dérivant de plusieurs ancêtre, ces gènes sont induit de manière différentielle en réponse au pathogène, au cours de la symbiose et au cours de la sénescence des nodosités (processus de destruction). Nos résultats constitues la première description de cette famille et souligne l’importance de ces gènes au cours des interactions avec les microorganismes. De plus certain PRs semble jouait un rôle important au cours de la symbiose et de la sénescence. Notre travail montre de manière claire que la sénescence fait intervenir des phénomènes immunitaires.
Description:
Medicago truncatula, en condition de carence azotée interagit avec une bactérie du sol fixatrice d’azote, Sinorhizobiumsp. Au cours de cette interaction un nouvel organe racinaire est formé, la nodosité fixatrice d’azote, au sein de laquelle les bactéries infectent de manière intracellulaire et chronique les cellules de l’hôte. Dans certaines conditions la nodosité entame un processus de sénescence caractérisé par la dégradation des bactéries et des tissus de l’hôte. L’étude réalisée par Guadgaud & Saad a révélé que certain gène codant des PRs (Pathogenesis-Relatedprotein) pouvait être induit au cours de la sénescence, les auteurs émettent l’hypothèse que ces protéines sont requises pour la suppression des bacteroids au cours de la sénescence. La famille des PRs étant peut caractérisées chez M. truncatula et dans le but d’améliorer notre compréhension de la relation de cette famille avec la symbiose, nous avons étudiéces gènes chez la plante. Des analyses génomiques, transcriptomiques, protéomiques et phyllogénétique ont été ainsi réalisées.