الخلاصة:
Dans la présente étude de trois mois (Juin, Juillet, Août), un inventaire de Formicidés est effectué dans six stations dans la région de Djelfa.
Pour la capture des fourmis, deux méthodes d’échantillonnage (pots Barber et collecte a la main) a permis l’indentification d’onze espèces. L’abondance relative des espèces montre la dominance de l’espèce de Monimorium salomonis avec différentes valeurs dans trois stations: Ghetia, El oued el maleh, Oued tarouss (56,22%, 88,44%, 54,85 % respectivement). Tapinoma simrothi est dominante dans la station d’El bheyer avec une abondance de 99, 29%. L’équitabilité a de faibles valeurs relativement déséquilibre des espèces entre elles
الوصف:
Les fourmis forment l'un des groupes majeurs d'êtres vivants dans de nombreux habitats, pouvant représenter jusqu'à 15% de la totalité de la biomasse animale, voire 94% des individus et 50% de la biomasse en arthropodes dans la canopée des forêts tropicales (HÖLLDOBLER & WILSON, 1990).
De plus, les fourmis sont parmi les insectes les plus communs et se rencontrent dans la majorité des écosystèmes terrestres (PASSERA & ARON, 2005). Leur biomasse mondiale dépasserait même celle des êtres humains (HÖLLDOBLER & WILSON, 1996 ; PASSERA & ARON, 2005). Avec plus de 12 500 espèces décrites à ce jour (AGOSTI & JOHNSON, 2005), ce groupe d’insectes présente un grand intérêt comme indicateur de la biodiversité (ALONSO, 2000).
Selon RAMADE (1972), la structure sociale des fourmis est composée de trois groupes qui sont les ouvrières, la reine et les males.
Les fourmis sont des insectes sociaux omniprésents. Cette omniprésence s’accompagne d’un impact écologique majeur, illustré par exemple par leur rôle dans l’aération et le brassage des sols, l’effet qu’elles exercent sur les populations d’autres insectes via la prédation, ou encore les nombreuses interactions qu’elles entretiennent avec les plantes (PASSERA et ARON 2005).
En effet, plusieurs études faites sur la bio-écologie de fourmis à travers le monde. A l’échelle européenne, il se trouve les travaux de BERNARD (1950,1954, 1958, 1972, 1973, 1971a, 1971b et 1976a), DARCHEN (1976), JOLIVET (1986) et PASSERA et ARON (2005) qui ont étudié la relation entre les fourmis et les plantes et CHERIX (1986) qui s'est intéressé aux fourmis du bois. Récemment, nous pouvons citer les travaux de HOLLDOBLER et WILSON (1993)