Contribution à l’étude des parasites externes et internes du Hérisson du désert Paraechinus aethiopicus (Ehrenberg, 1833) (Rodentia, Insectivora) à Birine et Messâad (Djelfa)

ZOUREIGUE SIHAM, DINE OUASSILA

Contribution à l’étude des parasites externes et internes du Hérisson du désert Paraechinus aethiopicus (Ehrenberg, 1833) (Rodentia, Insectivora) à Birine et Messâad (Djelfa)

ZOUREIGUE SIHAM, DINE OUASSILA

URI: http://dspace.univ-djelfa.dz:8080/xmlui/handle/123456789/4492

Date: 2022

Abstract:

La présenté étude porte sur l’inventaire des ectoparasites et endoparasites du Hérisson du désert. Ce travail a été mené à Birine et Messâad. Les résultats obtenus révèlent que sur le hérisson du désert Paraechinus aethiopicus nous avons dénombré 5 espèces ectoparasites (3 tiques et 2 puces) avec des prévalences variables. A Birine, nous avons enregistré la dominance de Haemaphysalis sulcata et Rhipicephalus sanguineus avec 10 individus (38,5%). Par ailleurs à Messâad, Rhipicephalus sanguineus vient en tête avec 10 individus (50,0%), elle est suivie par Haemaphysalis sulcata avec 7 individus (35,0%). Pour ce qui concerne l’inventaire des endoparasites du Hérisson du désert, nous avons dénombré dans la matière fécale 4 espèces qui se répartissent entre 3 ordres 4 familles. Ces espèces sont Eimeria sp., Strongyloides sp., Cooperia sp. et Paraspidodera sp.

Description:

Notre étude a porté sur une population de 15 individus du Hérisson du désert Paraechinus aethiopicus. Sur le corps du Hérisson du désert Paraechinus aethiopicus nous avons dénombré 5 espèces ectoparasites dont trois espèces de tiques Ixodidae avec Haemaphysalis sulcata, Rhipicephalus sanguineus, Rhipicephalus turanicus. Deux espèces de puces ont été recensées sur le corps de Paraechinus aethiopicus qui sont Xenopsylla cheopis et Ctenocephalides felis. Chez Paraechinus aethiopicus à Birine nous avons dénombré 26 ectoparasites (21 tiques et 5 puces) qui se répartissent entres 5 espèces. Nous avons enregistré la dominance de Haemaphysalis sulcata et Rhipicephalus sanguineus avec 10 individus (38,5%), elle est suivie par la puce Xenopsylla cheopis avec 3 individus (11,5%) et Ctenocephalides felis avec 2 individus (7,7%). Par ailleurs à Messâad nous avons comptabilisé 20 individus (19 tiques et 1 puce) qui se répartissent ente quatre espèces. Rhipicephalus sanguineus vient en tête avec 10 individus (50,0%), elle est suivie par Haemaphysalis sulcata avec 7 individus (35,0%). A Birine la valeur de H’ est de 1,89 bits, ce qui correspond à une diversité faible. Il en de même à Messâad la diversité est faible (H’ = 1,58 bits). Quant aux valeurs de l’équitabilité, elles se rapprochent de 1, ce qui veut dire que la régularité est élevée et les espèces d’ectoparasites collectées sont en équilibre entre elles en termes d’effectif. Parmi les espèces de tique qui possèdent une prévalence élevée nous notons Rhipicephalus sanguineus (66,66 %), Haemaphysalis sulcata (46,66 %) et Xenopsylla cheopis (26,66 %) qui sont des espèces dominantes. Les fluctuations mensuelles des ectoparasites varient d’un mois à un autre. En mars nous avons noté 6 individus, dont 4 individus de Rhipicephalus sanguineus, 1 individu de Haemaphysalis sulcata et de Xenopsylla cheopsis. En avril nous avons recensé 32 individus avec 15 individus de Rhipicephalus sanguineus, 12 individus de Haemaphysalis sulcata, 3 individus de Rhipicephalus turanicus et 2 individus de Xenopsylla cheopis. En mai nous avons dénombré 8 individus dont 4 individus de Haemaphysalis sulcata, 2 individus de Ctenocephalides felis et 1 individu de Rhipicephalus turanicus et de Xenopsylla cheopis. En termes d’endoparasites, nous avons dénombré dans la matière fécale du Hérisson du désert 4 espèces qui se répartissent entre 3 ordres 4 familles. A Birine nous avons pu recenser 3 espèces Eimeria sp., Strongyloides sp., et Paraspidodera sp. Par ailleurs à Messâad également nous avons recensé 3 espèces Eimeria sp., Cooperia sp. et Paraspidodera sp. Ces résultats préliminaires nécessitent des investigations complémentaires en vue de connaitre et de caractériser les espèces d’agents pathogènes qui infectent les micromammifères dans d’autres localités à Djelfa par le séquençage moléculaire et de préciser les différents modes de transmission de ces derniers. Il serait intéressant de poursuivre l’étude prospective dans d’autres zones où pullulent les micromammifères. Il faudrait créer et consolider un réseau officiel de surveillance des maladies infectieuses émergentes en Algérie.

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