الخلاصة:
Les steppes, en Algérien, se situent entre l’Atlas tellien et l’Atlas saharien. Elles sont connues pour leur diversité végétale à base d’une pelouse steppique comme l’alfa, le Lygeum spartum, Artimisia Arba Helba , … Cette région sous forme de parcours a été sujet à un surpâturage et à une dégradation totale surtout avec les sécheresses continues. Notre étude a donc pour but de mettre en vedette les différents procédés de mesure des parcours et de calculer la biodiversité de la flore dans cette région en l’occurrence « Djelfa »
Dans cette optique, on a adopté deux approches : celle de PARKER et celle de Brown BLANKATES. Les résultats ont montré que la pelouse végétale s’avère moyenne voire faible dans la région en question et que les plantes qui y règnent font partie de la famille des astéracées dont la majorité sont de nature méditerranéenne.
الوصف:
Ce travail a été réalisé dans la région de Djelfa, où nous avons choisi les zones de Bouirat El Ahdab et d’Ain Fekah, comme stations d’expérimentation, afin de réaliser notre étude, basée essentiellement, sur les indices et les paramètres classiques d’évaluation de la biodiversité des pâturages steppiques, en s’appuyant sur les méthodes récentes de la phytosociologie.
Nous avons obtenu une série de résultats, et nous les avons résumés dans ce qui suit :
L’étude climatique nous a montré que la région de Djelfa pour une décennie, appartenait à l’étage bioclimatique aride et la période de sécheresse estivale varie de 5 à 6 mois, avec un changement de prolongation de 3mois.
Selon la méthode de Parker, les différents relevés effectués sur la première station ont permis de recenser 37 espèces qui se répartissent en 18 familles, dont les Asteraceae qui dominent la station avec 14 espèces. Les Poaceae, les Cistaceae, les Lamiaceae, respectivement représentées par 4 espèces, suivies par les Fabaceae, les Boraginaceae dont le nombre est de 2 espèces. Il apparait que 10 familles, ne sont représentées que par une seule espèce, La présence d’autres familles inventoriées sont représentées chacune par 1 espèce.
L’étude de tapis végétal de la région étudiée, montre que le cortège floristique dans la première station est dominé surtout par les thérophytes et les hémicryptophytes, qui sont liées aux perturbations du milieu par une forte action anthropozoïque.
Le spectre phyotgéographique dans les deux stations étudiées indique la dominance remarquable de l’élément méditerranée par rapport aux autres types phytochorique.
La diversité floristique y est aussi moyenne, avec des valeurs de l’indice de Shannon Wiever égala à 2 dans le centre du parcours protégé. En effet, moyennement elle se dirige vers la plantation est d’une moyenne diversité. Cela prouve une certaine stabilité et un équilibre dans le système écologique mis en place. La mise en protection d’une partie du parcours semble un moyen de lutte contre la dégradation et le freinage du processus de désertification.
Méthode de Braun-Blanquet l’aire minimale : Les différents relevés effectués sur la deuxième station ont permis de recenser 12 espèces qui se répartissent en 8 familles,
Les Asteraceae qui domine la station par 4 espèces, et six familles ne sont représentées que par une seule espèce, Les Lamiaceae représentées par 2 espèces. La présence des autres familles inventoriées sont représentées chacune par 1 espèce.
Dans la deuxième station, la diversité floristique est aussi très faible avec des valeurs de l’indice de Shannon Wiever inférieur à 1, dans le centre du parcours protégé. En effet, faiblement se dirige vers la mise en défens à faible diversité. Cela prouve qu’une certaine instabilité et un déséquilibre n’ont pas été atteints dans l’écosystème. Cela le rend vulnérable à la dégradation et à la désertification