الخلاصة:
L’étude floristique de la région Messaad-Ain El Ibel a pour but d'évaluer la diversité floristique permet de recenser 56 espèces appartenant à 44 genres et 21 familles avec une prédominance de la famille des Asteraceae (10 espèce), le spectre phytogéographique général montre la prédominance des espèces d’origine Méditerranéenne (25,93%) qui représente 15 espèces, la composition du spectre biologique montre une dominance des thérophytes.
L’enquêtes ethnobotaniques (250 fiches questionnaires) permis de recenser 33 plantes médicinales, la famille des Lamiaceae est la plus représentée par 08 espèces, le feuillage est la partie la plus utilisé, les remèdes sont préparés sous forme de décoction.
On note que les affections métaboliques sont les maladies les plus enregistrée dans l’enquête
الوصف:
La flore de notre station d'étude, est constituée de 56 espèces appartenant à 21 familles botaniques et 44 genres
Les familles des Asteraceae et des Poaceae sont les plus représentées avec 16 espèces pour chaque famille, suivies par les Fabaceae et les Lamiaceae avec 6 espèces.
Du point de vue biogéographique et phytogéographique, la région Messaâd-Ain El Ibel est dominée par :
➢ Les éléments Méditerranéens et Endémique nord-africain par un pourcentage de 35,19%, les autres éléments phytogéographiques ils ont très peu représentés.
➢ Ce brassage d’éléments donne une végétation du type Th > Ch > He > Ph > Géo.
Les Thérophytes présentent la moitié des espèces avec un taux de 50%.
➢ La Thérophytisation des structures végétales fait penser à la dégradation de certains écosystèmes qui ont tendance à se transformer en pelouses Bouazza et al, (1998).
Vue de l'état actuelle d’écosystème steppique et pour mieux conservée la richesse floristique, un plan d’aménagement nécessaire porte plusieurs programmes (reboisement, mise en défens, plantation pastoral …etc.) et l’exploitation rationnelle des ressources naturelle.
La phytothérapie est très répandue dans la société algérienne, et on utilise de nombreuses plantes et leurs extraits en thérapeutique traditionnelle. L’utilisation de ces plantes n’est pas spécifique aux maladies bénignes, mais s’étend également aux maladies incurables (Hamel T et al, 2018).
L’étude ethnobotanique réalisée dans la région de Messaâd-Ain El Ibel, nous a permis de mettre en évidence l’importante place de la phytothérapie traditionnelle. Elle a permis de décrire les différentes utilités médicinales des plantes spontanées par la population locale.
Cette enquête ethnobotanique révèle que toutes les parties de la plante sont sollicités à des fins thérapeutiques par la population locale de la région d’étude.
Dans les 250 personnes enquêtés nous avant constaté que les hommes ont des connaissances sur les plantes médicinales et leurs usages médicinaux traditionnels par rapport aux femmes. La population questionnée contient un mélange de tranche d’âge, la classe d’âge de 40-50 ans est la prédominante avec 35%. La classe d’âge plus de 60 ans est moins présentée (8%) mais elle reste toujours la plus détentrice de savoir-faire ancestral.
Les catégories des analphabètes (41%) et des mariés (95%) est les plus utilisateurs des plantes médicinales.