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Synthèse de travaux sur l'inventaire des pucerons et de leurs ennemis naturels sur culture de pomme de terre dans la région de Djelfa.
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Synthèse de travaux sur l'inventaire des pucerons et de leurs ennemis naturels sur culture de pomme de terre dans la région de Djelfa.
Mellouk Souria, Bentchich Rahma Saida
التاريخ:
2021
الخلاصة:
La pomme de terre est l’une des cultures les plus importantes en termes d’économie et de consommation. Dans la région de Djelfa, elle a connue une augmentation régulière et remarquable ces dernières années. A cet effet plusieurs études ont été faites pour mieux connaitre ses ravageurs en particulier les pucerons pour une meilleure protection de la culture par l’utilisation de leurs ennemis naturels en lutte biologique.
Six (06) espèces de puceron ont été inventoriées entre 2013 et 2017 dont l’espèce dominante est Aphis gossypii.
Vingt (20) espèces d’auxiliaires a été récoltées en qualité de prédateurs de pucerons. La plus fréquentes est la coccinelle Coccinella septempunctata. La majorité de ces espèces figurent parmi les principales espèces prédatrices des pucerons dans le monde. Cinq (05) parasitoïdes de pucerons ont également fait l’objet des inventaires. Les espèces Aphidius matricariae et Lysiphlebus testaceipes sont les plus dominantes dans la région d’étude.
الوصف:
L’objectif de notre étude est de dresser un inventaire des pucerons de la culture de la pomme de
terre dans la région de Djelfa et qui peuvent l’infecter. Cette culture la plus cultivée et consommée dans
la région.
Dans cette étude, nous avons compilé plusieurs études antérieures réalisées entre 2013 et 2017,
dans lesquelles les principales espèces de pucerons qui menacent cette culture ont été inventoriées. À
partir des résultats obtenus, nous constatons que l'Aphis gossypii est la plus abondante dans la plupart des
stations et dans des proportions plus importantes que les 06 espèces identifiées.
En parallèle, les études menées ont révélé la présence d’ennemis naturels de pucerons (prédateurs
et parasitoïdes). Chez les prédateurs, nous les classons en trois catégories:
La première, présentée par les coccinelles, selon les résultats des études, l’espèce Coccinella
septempunctata est le plus fréquemment trouvée dans les stations d’étude avec des valeurs qui varient
entre 36,36% et 100%. Les six autres espèces sont moyennement à faiblement présentes dans les
différentes parcelles expérimentales.
La deuxième catégorie contient les chrysopes et les punaises. La chrysope chrysoperla carnea est
la seule de la famille des Chrysopidae qui a été récoltée dans toute la région avec une fréquence qui
pouvait atteindre 70%. Trois espèces appartenant à la famille des Miridae sont inventoriées dans la
majorité des sites. Deux autres punaises ; 01 Nabidae et 01 Anthocoridae sont très peu retrouvées dans
les parcelles visitées.
La dernière catégorie représentée par le reste des espèces prédatrices comporte deux espèces
dominantes ; 01 forficule (Forficula auricularia) et 01 syrphe (Episyrphus balteatus) parmi d’autres
espèces. Elles ont été capturées dans la majorité des sites. 03 autres espèces recensées (01 syrphe et 02
carabides) sont très faiblement représentées dans l’inventaire des insectes récoltées.
Dans la dernière partie de la comparaison entre les sites d’études, nous avons évalué la présence des
parasitoïdes de pucerons tout au long des saisons de culture de pomme de terre. D’après les résultats
obtenus, les espèces les plus fréquemment trouvés Aphidius matricariae et Lysiphlebus testaceipes.
Toutes ces espèces dominantes inventoriées dans la région d’étude sont parmi les ennemis
naturels les plus importants de puceron. Ils font partie des solutions que peuvent apportée la méthode de
lutte biologique contre les pucerons pour protéger la culture de pommes de terre.
Au final, pour préserver la culture de la pomme de terre des espèces de pucerons les plus
nuisibles il fallait faire leur identification pour établir au mieux un programme de lutte biologique en utilisant des espèces prédatrices ou de parasitoïdes spécifiques ou généralistes bien connus. Cela peut
diminuer les risques résultant des traitements chimiques nocifs à la santé humaine, animale et à l’environnement en général.
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