الخلاصة:
La région de l'Oranie comprend trois bassins versants : la Tafna, la Macta et des Côtiers
Oranais, caractérisé par un climat semi-aride. Cette région est considérée comme un pôle
important en Algérie en raison de la présence de grands centres urbains et de grandes
installations industrielles, ainsi que des besoins en eau qui ne cessent d'accroitre d'une année
à l'autre. Leur confrontation aux ressources renouvelables, estimées à 1056,6 millions de
mètres cubes par année, montre un déficit depuis 2012. Dans une tentative de gestion, les
eaux non conventionnelles (eaux épurées et dessalées) afin de combler ce déficit, l'impact de
la sécheresse et l'effet du tourisme qui peuvent aggraver ce déficit ou accélérer l'état de
rareté, ont été étudiés.
الوصف:
Cette étude s'intéresse à l'étude de la gestion de ressource en eau dans la
région de l'Oranie .
A travers cette étude nous avons pu conclure que :
Le relief de notre région d'étude est caractérisé par une grande diversité
(montagnes, plaines et bande côtière). Du point de vu géologiques, les formations
affleurant ont un âge allant du paléozoïque au quaternaire.
A partir de l'étude hydroclimatologique il ressort que le climat est de
type semi-aride. Les précipitations durant la période (2009-2019) sont de
l'ordre de 323.92 mm, 371 mm et 411.18 mm en moyenne annuelle, la
température moyenne annuelle est de 17.99 °C, 18.35 °C, 17.86 °C à
Tlemcen, de Mostaganem et de Saida respectivement.
L'évapotranspiration potentielle (ETP) et l'évapotranspiration réelle
(ETR) déterminées par la méthode de Thornthwaite, sont respectivement
égales à : 902.8 mm/an à Tlemcen, 910.7 mm/an à Mostaganem et 946.3
mm/an à Saida et 283.0 mm/an (87.37 % des précipitations) à Tlemcen,
279.4 mm/an (75.28% des précipitations) à Mostaganem et 314.9 mm/an
(76.58% des précipitations) à Saida.
La région d'Oranie comprend trois bassins versants : le bassin versant
de la Tafna, le bassin versant de Macta et le bassin versant de des Côtiers
Oranais, avec un chevelu hydrographique dense.
Du point de vu hydrogéologique, la région d'étude contient plusieurs
formations hydrogéologiques tel que les calcaires du Lias (Jurassiques), le
massif calcaire du Murdjadjo et les horizons de sable, grés et lumachelles,
ces deux dernières se caractérisent par leurs eaux salées.
La bonne gestion nécessite l’étude de tous les facteurs influençant sur
la demande en eau, tel que : les ressources limitées, le changement
climatique, vieillissement des infrastructures et le développement
démographique.
Le diagnostique quantitatif des ressources en eau existantes dans la
région de l'Oranie a permis de démonter que les ressources renouvelables
sont de 1056.6 Hm3 par an, parmi lesquelles 844.3 Hm3 par an sont
mobilisables et 311.49 Hm3 par an sont mobilisées. Les besoins en eau
globaux sont de 895.21 millions de m3 par an en 2021. A court terme (2030)
sont 955,10 millions de m3 par an et à moyen terme (2045) sont de 1074,29
millions de m3 par an, à long terme (2060) sont de 1222,85 millions de m3
par an.
Face à la demande croissante ainsi que des ressources épuisables, on
note que le déficit existe depuis 2012 (lorsque la demande dépasse l'eau mobilisable), ça veut dire qu'on passera de la phase de la gestion de l'offre à
une phase de la gestion de la demande, et il peut être enregistré avant l'année
2008 dans le scénario incluant l'impact possible de la sécheresse.
Pour lutter contre ce déficit, des eaux non conventionnelles (stations
de dessalement et de traitement) ont été utilisées, et le déficit a été comblé.
Quant à la rareté, elle apparaît dans les années 2019, 2028 et 2038,
respectivement, avec une capacité de production de 80% , 90 % et 100 %, et
vers 2008, 2014 et 2024 si l'on inclut l'impact potentiel de la sécheresse.
Etant donné que la zone étudiée reçoit beaucoup de touristes et
augmente la demande en eau, notamment en eau potable, on note que le
déficit apparaît à partir de l'année 2008, il peut être enregistré avant l'année
2008 dans le cas incluant l'impact éventuel de la sécheresse et la rareté
apparaît en 2011, 2021 et 2031 lors de l'ajout des eaux non-conventionnelles.