الخلاصة:
La steppe algérienne n’a cessé de se dégrader depuis longtemps, spécialement à partir de la fin des années soixante-dix. L’un des facteurs majeurs impliquant cette dégradation est le climat et notamment la pluviosité. Notre travail consiste à étudier l’évolution de cette dernière et à démontrer si celle-ci a subi une régression, c'est à dire une tendance à l’assèchement.
03 stations représentatives des régions steppiques ; agropastorales et présahariennes ; présentant des séries de données pluviométriques complètes à première vue.
Après l’étude des variations climatiques de la steppe dans la période de (1990-2019). Les données climatologiques montrent des précipitations irrégulières inter et intra -annuelles. Les hauteurs de pluies enregistrées montrent une baisse des quantités de pluie par l’augmentation des séquences sèches. Une augmentation notable des températures. Les indices bioclimatiques calculés à partir des précipitations et des températures montrent dans la plupart des stations météorologiques une sècheresse plus importante pour la période récente. La région est replacée avec une nette régression verticale sur le climagramme pluviothermique d’Emberger
الوصف:
L‘étude évolutive du climat et du bioclimat des régions steppiques indique que la région d‘étude est marquée par une grande variabilité interannuelle des précipitations et ont connu une diminution notable des précipitations avec parfois plusieurs années consécutives de sécheresse est de l‘ordre de 14% pour Djelfa ; M‘sila 20%, Laghouat 17%. Ces deux dernières décennies montrent un assèchement des régions steppiques avec une augmentation des températures, une nette accentuation de la sécheresse traduisant en grande partie une évolution des territoires vers l‘aridité.
L‘étude de bioclimat montre que des changements importants se sont opérés dans les étages, sous étages et de la variante thermique : Djelfa passe du l‘étage aride supérieur à hiver froid à l‘aride moyen froid ; et M‘sila change leur étage de l'aride moyen à hiver tempéré à l‘aride inferieur à hiver tempéré mais Laghouat reste au même étage aride moyen à hiver tempéré.
Ces perturbations climatiques ont contribué en grande partie à la dégradation de ces milieux déjà très sensibles (régression des ressources végétales), d‘où la nécessité à l‘avenir de recourir à des séries d‘observation assez longues que possible et surtout de multiplier le réseau météorologique par la création des nouvelles stations.
L’utilisation des indices climatiques, mis en évidence par des critères arithmétiques et statistiques, a permis de caractériser les différents phénomènes climatiques et de mieux apprécier leur évolution dans le temps et dans l’espace.
L’indice d’ombrothermique, comme cite précédemment, a permis de comparer facilement les climats de défirent endroits