الخلاصة:
MEDALUS élaborée pour la région méditerranéenne.
Cette Démarche se base sur plusieurs facteurs pertinents connus pour leurs influences sur les processus
de désertification (climat, végétation, sol).Des données cartographiques et alphanumériques sont saisies et
structurées dans une base de données, gérées et analysées par un système d’information géographique
(SIG) afin d'obtenir les trois couches du modèle MEDALUS.
Les couches climat, sol et végétation alimentant notre SIG, sont obtenues à partir de la moyenne
géométrique des valeurs pondérées des différents paramètres retenus pour caractériser et quantifier la
désertification.
L'indice de désertification ainsi obtenu pour la wilaya de Djelfa montre que plus de 80% du territoire
de la wilaya est menacé par le fléau de désertification.
Cette immense surface sensible nécessitera des projets d'aménagement visant l'atténuation de ce
phénomène par l'intensification des reboisements, plantations pastorales et travaux de CES
الوصف:
la désertification est l’un des risques majeurs qui menace les régions à
climat méditerranéen dans l’étage aride et semi-aride. Une telle dégradation peut avoir des
causes multiples.. En revanche, on constate une dégradation importante et spectaculaire des
terres steppiques est liée directement à la vulnérabilité du milieu, qui déterminée par le type
du climat, l’état de végétation et de sol et par fois l’anthropisation qui constitue un éliment
catalyseur.
La région de Djelfa présente une superficie assez importante de terres sensibles à très
sensibles à la désertification représentant près de 373 000 hectares. De texture à dominante
sableuse, les sols affectés à la mise en valeur agricole (plaine du grand synclinal de Djelfa),
une fois privés du couvert végétal permanent, seront soumis à une érosion éolienne intense.
Le surpâturage, constitue la deuxième cause des processus de dégradation et de perte des
terres.
Le contexte de cette étude est l’élaboration d’une carte de la sensibilité à la
désertification. Nous nous somme basés sur un modèle inspiré de celui de la méthode
MEDALUS. Celle-ci est basée sur trois indices composés, chacun comprenant plusieurs sousindicateurs
et leurs analyses par l’utilisation des SIG. Les résultats ont montré l’intensité et la
gravité des processus de désertification dans cette zone.
Cette carte de sensibilité à la désertification (en trois classes : très sensible, sensible,
moyennement sensible) permettra la surveillance de l’écosystème steppique et la perception
des changements agro-écologiques.
L’analyse des résultats obtenus à partir de cette étude montre l’importance du
phénomène de la sensibilité à la désertification qui menace pratiquement la zone. Plus de deux
tiers de la surface totale (83%) sont menacés par le problème. et plusieurs facteurs et leurs
articulations dans l’espace et le temps ont été la cause de cet état de forte sensibilité à la
désertification, et parmi les principaux ces facteurs qui sont très importants la faiblesse de
qualité de sol et la mauvaise qualité de couvert végétal .
Cela nécessite pour une gestion efficace et durable et lutte contre la désertification
une excellente connaissance des différents facteurs composants ces milieux, leurs interactions
entre eux et leurs variations et dynamiques spatio-temporelle. Donc des ajustements et des
orientations techniques et institutionnelles sont à prendre en considération lors de
l’élaboration des stratégies sectorielles de la lutte contre la désertification. Nous citerons : constituer des bases de données sur l’état des écosystèmes, de suivre leur dynamique
dans l’espace et dans le temps, d’identifier les causes de la dégradation et de proposer,
sur ces bases, des outils d’aide à la décision, des modèles de gestion rationnelle des
ressources naturelles et des méthodes de réhabilitation des zones dégradées en
adéquation avec les besoins populations locales dans une approche participative.
la réalisation d’un inventaire des aménagements (CES, forets, parcours) réalisés et la
mise en place d’une base de données géoréférencées.
La promotion de plateformes de partenariat multi acteurs (recherche/développement/
décideurs/population) pour le traitement des problématiques complexes.
Le renforcement de l’encadrement du développement local par la formation, une
meilleure dotation en moyens et instauration d'incitations.
L’encadrement de l’initiative locale pour une politique globale de développement de la
steppe qui spécifie les grands objectifs pour la région ainsi que les mécanismes
d’interventions, mais qui laisse une marge de liberté aux agents locaux dans la proposition
des actions de développement spécifiques et adaptées