الخلاصة:
La brucellose est une anthropozoonose à déclaration obligatoire plus mondialement rependue
qui pose un double problème majeure « sanitaire et économique »; A cet égard les ambitions de cette enquête épidémiologique était d'évaluer la situation épidémiologique de brucellose animale et humaine au niveau de deux wilayas algériennes steppiques et limitrophe qui sont la wilaya de Djelfa et de Laghouat. Cette étude confirme la présence de brucellose humaine et animale dans la commune rurale et que la vaccination anti brucellique des petits ruminant reste négligeable avec un taux de vaccination caprin de 2 ,46% et 36% ,respectivement pour la wilaya de Djelfa et Laghouat Par ailleurs le nombre de cas humain atteint de brucellose au niveau de Djelfa au cours des cinq (05) années est de 5427 personnes contre 2952 cas pour Laghouat avec la tranche d’âge la plus touchée est compris entre 20 à 44 ans et les hommes sont plus expose que les femmes
الوصف:
Actuellement, la brucellose pose un problème de santé animale et publique majeur, occasionnant de lourdes pertes économiques dans notre pays particulièrement au niveau des régions steppique et subsahariennes vu leurs caractère socioculturel, et plus exactement dans notre zone d’étude la wilaya de Djelfa et la wilaya Laghouat ou le taux de vaccination représente que 09% et 28% pour l’espèce ovine et 2.46 % et 36 % l’espèce caprine ce taux reste insuffisant et même pour la brucellose humaine le nombre des cas sur les cinq ans 2011 à 2015 est plus important au niveau de Djelfa avec 5427 personnes dispersées dans 75 % des communes contre 2952 personnes au niveau de Laghouat dans 95 % communes et ne tend pas vers une stabilisation ; il s'agit d'une maladie à coût très élevé qui touche les hommes en pleine activité professionnelle, avec une convalescence toujours longue, des formes compliquées et chroniques.
En matière de stratégies de luttes contre cette zoonose, si on admet que les programmes de lutte adoptés ont abouti à un certain succès dans les pays développés, en Algérie on a constaté l'échec quant à la maîtrise de la maladie ;il est a signaler que d’âpres RAHAL et al (2010) , la prophylaxie médicale adopter dans notre pays devra être suivie par une phase de prophylaxie mixte caractérisée par une vaccination sélective des jeune animaux de 3 a 6 mois et des dépistage et abattages des animaux infectés car d’âpres nos résultats les animaux infectes ne sont pas systématiquement abattus , ils reste ainsi une source d’infection et seront considères comme des porteurs sains ; représentent ainsi un danger de contamination pour l’homme et l’animal et cela semble être dû à certaines contraintes notamment :
le manque du contrôle administratif du secteur d'élevage, et d'agriculture qui dans notre pays est représenté dans sa quasi- totalité par le secteur privé.
Certaines habitudes de vie telles que l'élevage familial d'animaux domestiques (chèvre) et la consommation de lait et dérivés non pasteurisés.
Les mouvements du cheptel et la transhumance qui constituent le moyen le plus flagrant de propagation de la maladie au sein du cheptel.
La prophylaxie sanitaire (abattage des animaux infectés) qui rencontre des difficultés pour son application du fait d'une mauvaise acceptation de la législation et les indemnisations d'abattage sanitaires insuffisant.
Le taux de vaccination préventive des animaux reste faible et n’est pas généralisée.