Abstract:
La présente étude a été menée pour l’estimation des taux de la prévalence des principaux
parasites gastro-intestinaux et ectoparasites infestant le chat dans la région de Djelfa durant
une période de quatre mois (février à Mai 2023). 150 échantillons de fèces ont été prélevés
dans trois localités et analysés par un examen microscopique en utilisant l’examen direct,
la technique de flottaison et la coloration de Ziehl Neelsen modifiée. Les ectoparasites ont
été identifiés par l’examen microscopique des caractères morphologiques. Notre étude a
montré une prévalence globale des parasites gastro-intestinaux et ectoparasites de 40 % et
18 %, respectivement. 6 espèces des parasites gastro-intestinaux ont été identifiées,
incluant Isospora spp. (26.66%), Toxascaris leonina (6.66%), Toxocara cati (5.33%),
Cryptosporidium spp. (2%), Ancylostoma tubaeformae (0.66%) et Trichuris spp. (0.66%).
Les ectoparasites ont été identifiés comme l’espèce de tique Rhipicephalus sanguineus
sensu lato (16.66%) et l’espèce de puce Ctenocephalides canis (1.33%).
Description:
A la lumière de cette enquête, menée dans certaines localités de la région de Djelfa, visant à l’estimation de la prévalence de l’infestation par les parasites gastro-intestinaux et les ectoparasites chez 150 chats examinés durant une période de quatre mois, des taux de prévalence globale considérables ont été enregistrés.
Différentes espèces de protozoaires (Isospora spp., Cryptospordium spp.) et helminthes (T. cati, T. leonina, et Ancylostoma tubaeformae., Trichuris spp.) dont certains ayant un risque zoonotique ont été identifiés avec des taux de prévalence variables. Notre étude rapporte pour la première fois la détection de Cryptospordium spp. chez le chat en Algérie.
Deux espèces d’ectoparasites ont été identifiées dans la présente étude dont Rhipicephalus sanguineus s.l. et Ctenocephalides canis qui sont connue infestants pour les carnivores. Les deux espèces jouent rôle très important comme vecteurs de divers agents pathogènes d’origine virale, bactérienne et parasitaire dont certains sont impliqués dans des infections humaines.
Les résultats obtenus ont montré le risque potentiel du chat comme un hôte pouvant assurer la transmission des agents parasitaires zoonotiques chez l’homme dans la région de Djelfa.