الخلاصة:
L’étude a été réalisée au niveau de trois exploitations agricoles, situées dans deux communes
différentes de la wilaya de Djelfa. L’exploitation (E1) est située à AiounFortassa, commune d’Ain
Maâbed et les deux autres exploitations (E2) et (E3) sont situées dans le périmètre de Mellaga,
commune de Deldoul. L’étude vise à connaitre la durabilité économique des trois exploitations, en
utilisant la méthode des Indicateurs de la Durabilité des Exploitations Agricoles (IDEA). Les résultats
sont les suivants : le score de la durabilité économique au niveau des trois exploitations est de E1 :
68/100 ; E2 : 71/100 et E3 : 33/100 points. Le point commun des exploitations est l’indépendance
financière où la valeur de la composante pour l’ensemble des exploitations est 25/25 ; voulant dire
qu’aucune d’elles n’a eu recours au prêt bancaire pour son financement. L’exploitation E2 (71/100),
étant la meilleure en durabilité économique ; elle est bien notée pour la quasi-totalité des composantes
sauf pour la transmissibilité où elle a obtenu : 2 /20. L’exploitation E1, est classée, la deuxième en
termes de durabilité économique, (68/100) : son point faible étant l’indicateur viabilité économique,
qui est nulle. L’exploitation E3 étant la dernière en classement de durabilité économique, soit 33/100,
cela s’explique par le fait que l’investissement agricole date à fin 2018 seulement, l’ensemble des
charges de E3, est supérieure à son chiffre d’affaire, ce qui lui confère une viabilité économique nulle.
الوصف:
Au terme de ce travail, qui a concerné l’étude de la durabilité économique, au niveau de trois
exploitations agricoles situées dans la wilaya de Djelfa, soit l’exploitation 1, nommée (E1) à
Ain Mâabed (lieu ditAiounFortassa), exploitation E2 et E3 à Deldoul (périmètre de Mellaga).
Le calcul des scores a pu se faire grâce à de multiples calculs économiques (CA, EBE,
Amortissement, Besoin de Financement, Charges totales, etc.) qui ont permis d’obtenir le
score des quatre composantes de la durabilité économique : viabilité, autonomie financière,
transmissibilité et efficience. Et c’est la somme de ces composantes pour chaque exploitation :
E1, E2 et E3 qui nous donne la durabilité économique pour chacune d’elles.
Nous avons donc les scores de la durabilité économique des trois exploitations, soit E1 :
68/100 ; E2 :71/100 ; E3 : 33/100.
C’est l’exploitation E2, qui a le score le plus élevé soit 71/100. Celle-ci a les meilleurs scores
dans les composantes de la viabilité (26/30) et de l’efficience(18/25) soit un taux d’efficience
de 68%.
L’exploitation E1 et E3, ont enregistré le score le plus bas dans la composante viabilité, soit
8/30, par rapport à E2 qui a un score plutôt élevé soit 26/30. La faiblesse de la viabilité pour
la E3 s’explique par le fait que l’investissement agricole n’a commencé qu’à la fin de l’année
2018. L’investissement est encore à ses débuts.
Le gérant qui s’occupe de cette exploitation a eu plus (+) de charges que de rentrées d’argent,
par conséquent, un chiffre d’affaire moins important que les charges totales pour l’année
2022. Pour l’exploitation E1, la viabilité est faible car son chiffre d’affaire est relativement
faible par rapport à l’exploitation E2 et E3.
Les trois exploitations E1, E2, et E3 sont performantes dans la composante « indépendance
financière ». Elles ont obtenus des scores maximums de 25/25, voulant dire qu’aucun chef
d’exploitation ou gérant n’a eu recours au crédit bancaire pour la gestion de son exploitation
agricole.
Nous remarquons, une disparité entre les exploitations pour la composante
« transmissibilité ». En effet, c’est l’exploitation E1, qui a la meilleure performance en terme
de transmissibilité soit un score de 20/20, alors que les deux exploitations de Deldoul
(périmètre de Mellaga), leur transmissibilité est quasi faible à nulle. ; E2 : 2/20 et E3 : 0/20.
Cela s’explique que par le fait que ce sont des exploitations à agriculture intensive, à grande superficie agricole, utilisation des engrais, des pesticides, plusieurs forages, etc, où la main
d’oeuvre est extra familiale, rémunéré à la journée ou au mois. Dans ce cas, il y a peu ou pas
du tout « d’aides familiaux » qui travaillent dans les exploitations.
La composante indépendance, est maximale dans les trois exploitations étudiées, cela voudrait
dire qu’aucun gérant, n’a eu recours à des aides de l’Etat. Le financement des investissements
et des travaux agricoles, s’est fait par les revenus obtenus par les ventes agricoles, animales et
autres.
Malgré ce travail de terrain, qui nous a permis de calculer la durabilité économiques de trois
exploitations agricoles, il ya des limites à cette étude